41 jeunes pousses romandes

Podium romand pour le Top100 des start-up suisses

| Mise à jour

L’Institut für Jungunternehmen a dévoilé à Lausanne les 100 jeunes pousses suisses les plus prometteuses sélectionnées par un jury d’experts. Le podium est occupé par trois start-up vaudoises issues de l’EPFL.

En pole position, Simon Rivier et Yann Tissot de L.E.S.S. (Quelle: copyright @PME Magazine/startup.ch)
En pole position, Simon Rivier et Yann Tissot de L.E.S.S. (Quelle: copyright @PME Magazine/startup.ch)
300 personnes étaient rassemblées mercredi soir au Beau Rivage de Lausanne pour connaître le classement des 100 start-up suisses de l’année choisies par un jury d’une centaine d’experts. Animée par Jordi Montserrat de l’Institut für Jungunternehmen (à l’origine du classement), la cérémonie s’est déroulée en présence de Suzan LeVine, Ambassadrice des Etats-Unis, et de Philippe Leuba, Chef du département de l'économie et du sport du Canton de Vaud. 

Un Conseiller d’Etat tout sourire, puisque le palmarès annuel couronne trois start-up vaudoises issues de l’EPFL. En première place, la société L.E.S.S. et sa technologie d’éclairage innovante, qui après avoir convaincu divers fabricants d’appareils électroniques, s’apprête à signer un premier contrat sur le marché automobile. Le reste du podium est occupé par Abionic (2ème), qui développe des systèmes de test d’allergie, et par Flyability (3ème), conceptrice de Gimball, un drone destiné à la surveillance dans des environnements difficiles, et que ses inventeurs se sont amusés à faire voler dans le salon (pas vraiment dangereux) du Beau Rivage. 

Zurich et Vaud, IT et santé

Le Top100 des start-up suisses est l’occasion de faire un état des lieux des forces en présence. 42 jeunes pousses font leur entrée dans le classement qui affiche un renouvellement réjouissant. Au niveau cantonal, le classement est largement dominé par Zurich (38 sociétés) et Vaud (28) qui profitent certes de leur santé économique, mais surtout de la présence des deux écoles polytechniques. Avec 41 start-up au total, la Suisse romande confirme son dynamisme en matière d’innovation. 

Du côté sectoriel, les start-up IT sont les plus nombreuses (18 dans l’internet et 21 dans le logiciel), parmi lesquelles Scantrust, 3BaysOver et Protonmail. Suivent les jeunes pousses medtech (16 sociétés) et biotech (14).

Environnement sain mais améliorable

Si le ton général de la soirée était plutôt à saluer l’esprit d’innovation et les conditions cadre de la Suisse, certains intervenants ont également proposé des pistes d’amélioration. Pierre Kladny, responsable de l’association d’investisseurs SECA pour la Suisse romande, a ainsi appelé au développement de formes de taxation plus intéressantes pour les entrepreneurs, notamment dans le domaine des stock options. De son côté, l’Ambassadrice des Etats-Unis a invité les créateurs d’entreprise à se sentir libres d’échouer, à diversifier davantage leurs équipes et à lancer des start-up dans des domaines non-technologiques.
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