Les investissements en capital-risque dans les TIC en chute libre
En dix ans, les investissements de capital-risque consacrés aux technologies de l’information sont passés de 500 millions de francs en Suisse à quelques millions l’an dernier.
Selon les responsables de la SECA (Swiss Private Equity & Corporate Finance Association) interrogés par Le Temps, les fonds consacrés au capital-risque dans les TIC se sont réduits comme peau de chagrin en dix ans en Suisse. Largement financé au début des années 2000, le secteur n’a plus les faveurs des investisseurs ces deux dernières années. Il ne récolte plus que quelques millions, alors qu’au tournant du siècle les investissements de capital-risque voués aux technologies de l’information avoisinaient encore les 500 millions de francs.
Si le capital-risque peine dans l’ensemble à trouver des fonds pour redémarrer après la crise, les sciences de la vie (biotechnologies et techniques médicales) reçoivent par contre encore des fonds, observe la SECA. En 2010, ce secteur s’est clairement démarqué en Suisse en captant pratiquement l’essentiel du financement. «Si la Suisse n’investit pas davantage dans la création d’entreprises dans le pays, cela affectera son niveau de vie à terme», redoute Bernd Pfister, président de la SECA cité dans le journal. Celui-ci rappelle que si les Etats-Unis avaient adopté la même attitude, il n’y aurait pas de Google aujourd’hui.
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