Digital Circle

Andreas Toggwyler, EY: «Les CIO du Digital Circle veulent transformer le métier»

En tant que Knowledge Partner, le cabinet EY soutient le Digital Circle depuis la naissance de la plateforme en 2015. Andreas Toggwyler, Partner chez EY Financial Services en Suisse, partage ses impressions sur les événements qui ont marqué la seconde année de l’initiative.

Andreas Toggwyler, Partner chez EY Financial Services en Suisse. (Source: EY)
Andreas Toggwyler, Partner chez EY Financial Services en Suisse. (Source: EY)

Pourquoi était-il important pour EY de soutenir le Digital Circle une seconde année consécutive?

EY a prolongé son soutien au Digital Circle pour plusieurs raisons, d’abord car la première année a été couronnée de succès. Nous avions notamment reçu de nombreux retours positifs et encourageants concernant la première édition de la Digital Night. Nous soutenons également l’initiative car elle se différencie des nombreuses autres plateformes consacrées au digital en Suisse. Ancrée en Romandie, la plateforme est surtout portée par des CIO. Il s’agit là d’un élément essentiel. A l’heure où l’on évoque le digital à tout va, on oublie trop souvent la réalité opérationnelle au sein des entreprises. La force du Digital Circle est de réunir des CIO motivés qui s’ouvrent au digital et qui partagent une réelle volonté de transformer le métier.

Comment avez-vous perçu l’arrivée de nouveaux membres au sein du Digital Circle?

C’est de mon point de vue un signe très positif, l’arrivée de nouveaux membres diversifie les domaines d’activités représentés au sein du Digital Circle. Il est surtout réjouissant de constater que les nouveaux venus se montrent actifs, motivés, et qu’ils participent aux rencontres organisées au cours de l’année. Il me paraît important de rappeler que le Digital Circle n’est pas un cercle honorifique, mais une plateforme d’échanges qui doit se nourrir de la contribution de tous ses membres, notamment pour récompenser judicieusement les projets informatiques et de transformation digitale les plus innovants. Plus la participation sera importante, plus la plateforme aura sa raison d’être. J’encourage également les CIO à échanger encore davantage de façon informelle, en dehors des rencontres et événement organisés dans l’année.

Les deux meet-up organisés en 2016 ont-ils répondu à vos attentes?

Ces rencontres entre responsables informatiques et start-up ont donné lieu à des échanges aussi riches que l’année passée. Moins de surprises peut-être au niveau des solutions développées par les start-up, que l’on ne pouvait pas nécessairement qualifiées de pures innovations. Mais malgré cette légère impression de déjà-vu, le Digital Circle a une nouvelle fois pu se rendre compte que la région reste un bassin très fertile pour les start-up actives dans les technologies numériques.

Etes-vous satisfait de la qualité des candidatures au second Digital Award?

Oui, nous avons découvert un certain nombre de projets vraiment intéressants, portés à la fois par des équipes métiers et IT. C’est le cas du vaste et ambitieux projet du lauréat Visilab, une stratégie métier qui voit sa réalisation par une transformation digitale. Ce projet me paraît en ce sens représenter parfaitement ce qui doit différencier l’Award du projet IT le plus innovant remis par le Digital Circle. J’ai aussi apprécié de voir un autre membre de l’exécutif venir soutenir le CIO de Visilab, Marc Besson, lors de la présentation du projet face au jury. Avoir convié les projets finalistes à venir présenter et défendre leur candidature était d’ailleurs une très bonne démarche. Les membres du jury ont ainsi pu se faire une meilleure idée de la réelle force des projets avant de passer aux délibérations.

Webcode
DPF8_23054