Swiss IT Job Market Report

Ce que les développeurs suisses pensent de l'IA

par Maximilian Schenner et traduction/adaptation ICTjournal

Le portail pour développeurs Swissdevjobs.ch a présenté l'édition 2023 de son Swiss IT Job Market Report. Le rapport donne entre autres des informations sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le développement de logiciels. Les salaires sont aussi au menu.

GitHub Copilot (screenshot ci-dessus) mais aussi ChatGPT se profilent comme peuvent assister les développeurs (Source: GitHub)
GitHub Copilot (screenshot ci-dessus) mais aussi ChatGPT se profilent comme peuvent assister les développeurs (Source: GitHub)

Avec des outils tels que Github Copilot, l'intelligence artificielle (IA) s’est faite une place dans le domaine du développement de logiciels. Selon le Swiss IT Job Market Report de Swissdevjobs.ch, 45% des développeurs suisses utilisent déjà l'IA d'une manière ou d'une autre, parfois de manière intensive. Un sur cinq considère cette technologie comme très utile, alors que près de la moitié la trouve au moins un peu utile. 

Ils sont toutefois très peu de développeurs à faire totalement confiance à l’IA. Près de deux-tiers tiennent à toujours vérifier ce que le chatbot produit, alors qu’un quart lui font en général confiance. Quant à la question de savoir si l'intelligence artificielle prendra totalement en charge leur travail au cours des cinq prochaines années, la réponse des personnes interrogées est claire: pour 85%, c’est non. 

Swiss IT Job Market Report 2023 IA
(Source: Swissdevjobs.ch)


Télétravail fréquent et salaire en légère hausse 

L’étude couvre en outre d’autres aspects. Dont le télétravail, un mode de collaboration qu'une grande majorité de développeurs en Suisse peut choisir au moins une fois par semaine. Les résultats montrent par ailleurs que le salaire moyen de la profession a légèrement augmenté (106'000 francs annuels). Les développeurs travaillant à Zurich touchent les rémunérations les plus élevées (108'500 francs). Le salaire ressort comme la principale raison de changer d'emploi, suivie d’une perception négative du management. 

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