Business angels

Basé en Suisse, HackCapital permet aux petits investisseurs de financer des start-up

HackCapital vient d'être lancé en Suisse par trois business angels. Il s’agit d'une plateforme qui promet de faciliter le financement dans les start-up européennes par des petits investisseurs, dans les secteurs dits «à impact».

(Source: Romolo Tavani – Fotolia)
(Source: Romolo Tavani – Fotolia)

La plateforme d'investissements HackCapital a été lancée il y a peu. Un article du blog Sifted, partagé par l’équipe de HackCapital, précise que l’offre se destine aux petits investisseurs. Le site spécialisé Techcrunch précise que l'objectif est de faciliter le financement par des «angels» dans les start-ups et les fonds de capital-risque, de la même manière qu'AngelList et CircleUp le font outre-Atlantique. En Europe, HackCapital rejoint une poignée d’initiatives similaires, dont Odin, Vauban et Bunch. 

HackCapital se concentre sur les secteurs dits «à impact». «HackCapital est né pour [...] mobiliser des milliards de nouveaux capitaux vers des entreprises privées et des fonds actifs dans ce que nous croyons être parmi les secteurs les plus importants», lit-on sur le site de la plateforme. Qui mentionne notamment les solutions technologiques dans les domaines de l'agriculture, du climat, de la nourriture, de l'énergie et des transports. 

La plateforme vise aussi à faciliter les transactions secondaires, pour que les utilisateurs puissent vendre leurs actions. Le CEO Arman Anatürk estime qu'il est bénéfique de permettre aux investisseurs précoces d'encaisser leur argent quand ils le souhaitent, avant qu'ils ne soient trop dilués par des levées de fonds importantes à un stade avancé, rapporte l'article de Sifted. 

HackCapital utilise un véhicule de titrisation enregistré au Luxembourg. La structure juridique de HackCapital permet de réduire la paperasserie et les frais, avec le but de rendre l’offre plus abordable que des services similaires. La création d'un fonds ne coûte qu'environ 30 000 euros. 

A l'avenir, les coûts devraient être encore réduits car la société compte passer sur un registre basé sur la blockchain. Dans ce cadre, les contrôles de connaissance du client (KYC) seront également simplifiés. 

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