Déploiement par étapes

Le canton de Zoug mise sur le cloud public de Microsoft

L'administration du canton de Zoug veut passer en partie sur le cloud et adopter, d’ici 2024, le service Microsoft Teams. Un déploiement qui se fera par étapes, notamment pour minimiser les risques relatifs à la protection des données.

(Source: Dimitri Karastelev / Unsplash.com)
(Source: Dimitri Karastelev / Unsplash.com)

Le canton de Zoug a annoncé devoir changer de solution de communication. Jusqu'à présent, l'administration cantonale utilisait Skype for Business, hébergé dans le centre de calcul du canton. Mais Microsoft a informé de la fin de ce service en juillet dernier. Le Conseil d'Etat du canton de Zoug a ainsi décidé de passer à la solution cloud Microsoft Teams. La direction des finances du canton de Zoug fait savoir que ce changement est un projet clé et qu'il crée les conditions d'un changement culturel en matière de collaboration. Le canton estime les coûts du projet à environ 4,3 millions de francs.

«Le Conseil d'Etat est conscient qu'à l'avenir, il n'y aura pas d'autre solution que le cloud», fait savoir le directeur des finances cantonales, Heinz Tännler. Le déploiement de Microsoft Teams dans l'administration cantonale de Zoug se fera par étapes, d’ici à 2024, pour minimiser les risques relatifs à la protection des données. Les fonctions non critiques et à faible risque seront introduites rapidement. «Afin de tenir compte du besoin accru de protection des données dans le cloud, des concepts sont élaborés à chaque étape pour définir les mesures techniques et organisationnelles à prendre en matière de sécurité de l'information et de protection des données», précise le communiqué des autorités de Zoug.

Zoug annonce son passage à Microsoft Teams dans un contexte où la question de la souveraineté des services cloud utilisés par les administrations publiques fait débat en Suisse (lire à ce propos notre entretien avec Patrick Amaru, DSI du canton de Vaud). Le canton de Suisse centrale souligne ne pas avoir l'intention de stocker toutes ses données dans le cloud à l'avenir. Précisant que la plupart restera dans des applications exploitées on-premise. Le Conseil d'Etat a d’ailleurs récemment décidé d'acquérir un deuxième centre de calcul.

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