Formation professionnelle

Les robots pédagogiques Thymio seront assemblés par des apprentis vaudois

Avec la généralisation de l’éducation numérique, 500 exemplaires du robot pédagogique Thymio doivent être produits tous les ans pour équiper les classes du canton de Vaud. Un partenariat a été conclu pour que ces robots soient assemblés par des apprentis vaudois.

Pour les classes vaudoises, il est prévu de produire chaque année 500 exemplaires du robot Thymio d’ici l’année scolaire 2025-2026. (Source: Mobsya)
Pour les classes vaudoises, il est prévu de produire chaque année 500 exemplaires du robot Thymio d’ici l’année scolaire 2025-2026. (Source: Mobsya)

Imaginé par les chercheurs de l’EPFL et l’ECAL il y a plus de 10 ans, le robot Thymio est dédié à l'apprentissage de la science informatique, de la robotique et des bases de la programmation dès les premières années d’école. Dans le cadre de la généralisation de l’éducation numérique, il est prévu de produire chaque année, pour les classes vaudoises, 500 exemplaires du robot d’ici l’année scolaire 2025-2026, indique un récent communiqué des autorités du canton de Vaud.

Alors que les Thymio sont produits à l’étranger par Mobsya, une association vaudoise à but non lucratif, l’Etat de Vaud a souhaité répondre au besoin accru de ces robots en les faisant assembler localement par des apprentis électroniciens de l’Ecole technique - Ecole des métiers de Lausanne (ETML). Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) et Mobsya ont signé un partenariat pour que les Thymio destinés aux élèves vaudois soient non seulement assemblés, mais aussi réparés et entretenus par les apprenties.

Outre le fait de mettre en valeur la formation professionnelle locale, ce partenariat vise à maintenir et valoriser les savoir-faire locaux, dans un contexte où l’industrie des machines, des équipements et de la métallurgie a fortement délocalisé sa production et fait face à une pénurie de main d’œuvre qualifiée, fait observer le communiqué des autorités vaudoises. Et d’ajouter que «cet accord présente l’opportunité d’intégrer de manière concrète les questions d’impact environnemental du matériel numérique», en valorisant les circuits courts et la réparation plutôt que le jetable.

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