Cybersécurité

Grande opération internationale contre les utilisateurs de DDoS on-demand

Un effort conjoint et coordonné par Europol est en cours de la part des services de police tout autour du globe pour identifier et appréhender les utilisateurs de plateformes fournisseuses d’attaques par déni de service (DDoS). Il fait suite à l’opération de l’agence européenne de police criminelle qui avait abouti en avril 2018 au démantèlement de webstresser.org.

(Source: webstresser.org)
(Source: webstresser.org)

En avril dernier, l’agence européenne de police criminelle annonçait le démantèlement de webstresser.org, une plateforme à 15 euros par mois qui proposait à ses utilisateurs de lancer pour eux des attaques par déni de service (DDoS), une sorte de DDoS as a service. Désormais, ce sont ces 151'000 utilisateurs, à l’origine de plus de 4 millions d’attaques, qui sont poursuivis par un consortium coordonné par Europol et la Joint Cybercrime Action Taskforce (J-CAT) avec le soutien de la police néerlandaise et de la British National Crime Agency.

Au Royaume-Uni, 60 appareils ont déjà été saisis dans le cadre de cet enquête et «plus de 250 utilisateurs de webstresser.org et d'autres services de DDoS seront bientôt poursuivis [par la police britannique] pour les dommages qu'ils ont causés», révèle l’agence internationale dans un communiqué. Que ce soit spécifiquement contre les clients de webstresser ou qu’elles concernent plus largement toute personne à l’origine de DDoS, des opérations sont en cours en Belgique, en Croatie, au Danemark, en Estonie, en France, en Allemagne, en Grèce, en Hongrie, en Irlande, en Lituanie, au Portugal, en Roumanie, en Slovénie, en Suède, en Australie, en Colombie, en Serbie, en Norvège, aux États-Unis, ainsi qu’en Suisse. Le FBI a par ailleurs interpellé, mi décembre, les hackers à l’origine de Downthem et de Quantum Stresser, deux autres plateformes proposant des DDoS on-demand.

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