Standardisation en ligne de mire

Christian Meixenberger à la tête de l’IT de la Banque Cantonale Vaudoise

| Mise à jour

Christian Meixenberger quitte la Banque Cantonale de Fribourg pour rejoindre sa grande sœur vaudoise et y diriger la Division Services. Il remplace Aimé Achard qui prendra sa retraite au 31 décembre 2016.

Christian Meixenberger rejoindra la Direction générale de la BCV le 1er janvier 2017.
Christian Meixenberger rejoindra la Direction générale de la BCV le 1er janvier 2017.

Le successeur d’Aimé Achard est connu. La Banque Cantonale Vaudoise est allée chercher le nouveau patron de son IT en terres fribourgeoises. Christian Meixenberger qui reprendra le 1er janvier 2017 la fonction de Directeur général en charge de la Division Service (qui comprend l’informatique) vient en effet de la Banque Cantonale de Fribourg (BCF). Après y avoir dirigé l’IT de 1997 à 2000, il a accédé à la Direction générale de l’établissement fribourgeois, en tant que responsable de la Division Centre de Service. Précédemment, Christian Meixenberger a également été responsable de l’informatique de Credit Suisse à Genève.

Aimé Achard, qui prend sa retraite à la fin de l’année était en poste depuis 2006. Durant son mandat, il a mené à bien le rapatriement de l’IT précédemment outsourcée à IBM et géré l’évolution d’Osiris, la plateforme bancaire «maison» de la BCV (voir l’interview qu’il nous avait accordée en 2013). Mais c’est aussi durant cette période qu’a échoué un rapprochement fort avec la Banque Cantonale de Zurich pour l’IT et le back-office.

Vers une plateforme standard?

Tout indique que le remplacement d’Osiris est le gros chantier qui attend Christian Meixenberger. Agé de 56 ans, l’homme est en effet connu pour ses capacité à réduire les coûts et pour son goût de la standardisation et de l’outsourcing. C’est à lui qu’on doit en 2007 la migration de la BCF sur la plateforme standard Finnova avec une exploitation confiée à Swisscom, ainsi que l’outsourcing de l’exploitation de l’infrastructure de bureaux de la banque. Le choix de ce tempérament, de cette expérience et de ces compétences, ne laisse guère de doute sur la volonté de la BCV d’emprunter un chemin analogue et de standardiser (enfin) son informatique.

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