Renouvellement

Julius Baer choisit Temenos

Julius Baer a opté pour l’éditeur genevois Temenos afin de moderniser son environnement informatique. La banque zurichoise veut notamment mieux répondre aux besoins des clients.

La banque zurichoise de gestion de fortune Julius Baer a annoncé avoir choisi Temenos, éditeur de logiciels bancaires genevois, pour renouveler progressivement son infrastructure informatique. Le montant du contrat n’a pas été divulgué. L’établissement bancaire précise dans un communiqué que l'objectif de ce projet de modernisation IT consiste à offrir une meilleure expérience client, de même qu’à optimiser son efficacité opérationnelle et sa flexibilité.

D’abord en Asie puis à l’échelle globale

Le renouvellement va dans un premier temps se focaliser sur le remplacement du système de base, pour les opérations de la banque en Asie, avec l'implémentation de la plateforme T24 de Temenos. Par la suite, il est prévu que Julius Baer modernise petit-à-petit ses systèmes front et back-office à l’échelle globale, précise l’éditeur genevois dans son communiqué. Lequel ajoute que le contrat inclut aussi le déploiement futur de solutions multi-canal de gestion de fortune. David Arnott, CEO de Temenos, déclare: «L'industrie de la gestion de fortune privée subit un changement structurel majeur. Les fardeaux réglementaires augmentent en même temps que les attentes des clients évoluent, avec des jeunes consommateurs technologiquement plus avertis. Julius Baer a opté pour la bonne stratégie.»

Julius Baer biffe 200 emplois

Julius Baer explique que cette modernisation ne devrait pas avoir un impact négatif sur le rapport coût/revenu au cours de la période de mise en œuvre. La banque vise une amélioration de l'efficacité une fois la modernisation de son IT achevée. Des précisions que l'établissement donne dans un communiqué récapitulant ses résultats 2014, qui annonce aussi des mesures d'austérité en dépit d’un bénéfice net en hausse en de 96%, et ce en raison de la force du franc suisse. La banque vise ainsi à économiser 100 millions de francs et a l'intention de biffer 200 emplois, surtout en Suisse. Cette suppression affectera principalement les opérations de back-office et de middle-office.

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