Fraudes et usurpations

Les comptes Facebook et Twitter des plus grandes entreprises sont quotidiennement hackés

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Selon une analyse de Nexgate, les comptes non autorisés, les menaces liées au contenu et le piratage de comptes des entreprises du Fortune 100 sont très répandus sur les réseaux sociaux.

Nexgate, spécialiste de la sécurité entourant les médias sociaux, a mené une étude mettant en lumière la vulnérabilité des cent plus grandes entreprises américaines (du Fortune 100) sur Facebook et Twitter. De juillet 2013 à juin 2014, les experts de Nexgate ont analysé les 32’000 comptes existant associés à ces entreprises. Trois principaux types de menaces ont été identifiés: l’usurpation de compte, la création de comptes non autorisés et les menaces intégrées au contenu (liens malicieux, tentatives de phishing). Selon l'étude, les objectifs principaux des hackers et fraudeurs actifs sur ces plateformes consistent à s’emparer de données personnelles (tels que des numéros de cartes de crédit), mais aussi à mettre en place diverses arnaques courantes sur la Toile (dont la promesse de partage d’astuces pour devenir riche en échange d’une certaine somme).

Dénigrer une marque ou vendre des contrefaçons

Les analystes estiment qu’en moyenne, sur Facebook, 21,7 des comptes (40%) associés à une marque sont en réalité de faux comptes qui utilisent une identité visuelle sans autorisation. Sur Twitter, ce genre de fraudes concernent un compte sur cinq. Ces comptes non autorisés sont parfois créés sans but nuisible, par des admirateurs, ou en revanche dans l’intention de proposer aux internautes des promotions pour des produits contrefaits. Nextgate ajoute que dans d’autres cas, une identité visuelle peut être utilisée dans un but de contestation. Par exemple dans le cadre de campagnes coup de poing menées par des associations militantes. A l’instar de Greenpeace qui, en 2012, avait mis en ligne un compte Twitter non autorisé pour dénoncer les pratiques de forage de Shell au pôle Nord.

Les spams explosent sur Twitter et Facebook!

En moyenne, plus de deux comptes Facebook ou Twitter gérés par l’une des cent plus grandes entreprises américaines présentent des signes d’usurpation. Pour cette observation, les experts prennent en compte des indices comme quand des liens malicieux sont inclus dans messages publiés prétendument par un authentique manager d’une marque.

L’étude indique en outre que les spams postés sur les réseaux sociaux ont augmenté de 658% en une année. Les analystes préviennent que ceux-ci contiennent des liens malicieux qui, dans leur quasi-totalité, renvoient vers des sites web malveillants, sources de virus ou cadres de tentatives de phishing.

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