Accord

Nouveau consortium autour de la maison connectée

par helenel

ABB, Bosch et Cisco entendent créer une co-entreprise avec pour but de développer une plate-forme logicielle ouverte dédiée aux appareils et applications pour les maisons intelligentes.

(Quelle: Flickr/wilgengebroed)
(Quelle: Flickr/wilgengebroed)

Un nouveau consortium autour de la maison connectée devrait voir le jour prochainement. Cette fois, ce sont les entreprises ABB, Bosch et Cisco qui annonce avoir signé un accord pour la création d'une co-entreprise destinée à développer une plate-forme logicielle pour les maisons connectées. L'objectif est de permettre à l'ensemble des applications et des appareils utiles à la maison intelligente d'échanger des données de manière simple et sécurisée à partir d'un simple smartphone ou d'une tablette.  Selon le communiqué, les activités de cette nouvelle co-entreprise, dont le siège sera en Allemagne, devraient débuter début 2015. Sa création est toutefois soumise aux autorités de la concurrence.

Ce n'est pas la première fois que ces trois entreprises font une telle annonce. En effet, fin octobre 2013, ABB, Bosch et Cisco, ainsi que LG, avaient déjà mis en avant leur intention de développer une plateforme logicielle pour la Smart Home. Mais ce communiqué n'avait pas été suivi de nouveaux développements.

Les consortiums autour de la maison connectée se multiplie depuis plusieurs mois. En juillet dernier, Intel, Broadcom, Dell, Samsung, Amtel et Wind River Systems ont crée l'Open Interconnect Consortium avec pour ambition de créer un framework de communication commun entre tous les objets connectés dans la maison. Ce consortium venait déjà concurrencer l'Allseen Alliance, qui s’appuie sur AllJoyn, technologie open-source de communication développé par Qualcomm, Cette alliance regroupe une cinquantaine d’acteurs des TIC, notamment la fondation Linux, LG, Sharp, Haier, Panasonic, Cisco, HTC ou encore Microsoft. A l'époque déjà, le senior vice president de Qualcomm Rob Chandhok, interrogé par Reuters, déplorait la création d’un consortium de plus. Il estimait alors que cela ne pouvait que mettre à mal la mise en place de normes technologiques communes dans le monde des objets connectés.

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