Nouveau SaaS

Swisscom lance une plateforme de crowdfunding en marque blanche

par helenel

Swisscom collabore avec wemakeit pour proposer une plateforme de crowdfunding, que les entreprises pourront utiliser comme Software-as-a-Service (Saas).

(Quelle: Swisscom, Screenshot von youtube.com/watch?v=-9snfJ22NRc)
(Quelle: Swisscom, Screenshot von youtube.com/watch?v=-9snfJ22NRc)

Les entreprises et en particulier les banques pourront désormais proposer leur propre plateforme de  crowdfunding. Sur la base du logiciel wemakeit, Swisscom a conçu une plateforme de crowdfunding, que les entreprises pourront utiliser comme Software-as-a-Service (Saas). L'opérateur entend ainsi permettre aux entreprises, organisations caritatives et aux banques d'ouvrir une place de marché de crowdfunding sans investissement informatique important. Swisscom sera le fournisseur de l'infrastructure et du logiciel, mais ne fera pas office d’exploitant de la place de marché (White Labeled Service). 

Selon le communiqué de Swisscom, une première entreprise devrait ouvrir son propre marché crowdfunding au premier trimestre 2015. Selon le communiqué, dans un premier temps, la plateforme de crowdfunding Swisscom soutiendra le crowdsupporting, un type de financement où l’investisseur reçoit généralement une contrepartie unique sous forme de produits, de créations artistiques ou de services.

Avec cette collaboration avec wemakeit, l'opérateur dit vouloir favoriser le développement commun du crowdfunding, une alternative de financement de plus en plus prisée: «D’après le Crowdfunding Monitor de l’IFZ (Institut für Finanzdienstleistungen Zoug), 11,3 millions de francs suisses auraient été alloués à des projets de crowdfunding, soit deux fois plus qu’en 2012. En 2014, ce montant devrait doubler une fois de plus.» L'an dernier, Andreas Dietrich, professeur à la Haute école d’économie de Lucerne, estimaient que les plateformes de crowdfunding suisses brassaient environ huit millions de francs suisses. A l'époque, il expliquait que «s’il n’y a pas de quoi inquiéter les banques d’investissement, celles-ci pourraient lancer une réflexion sur la manière d’intégrer le crowdfunding à leurs prestations».

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