Restructuration en vue

85 collaborateurs de NagraID perdent leur emploi

| Mise à jour

La vente de NagraID, filiale de Kudelski, pourrait entraîner environ 90 suppressions d'emploi sur 135. Des mesures sociales sont prévues.

Le bâtiment  de Kudeslski à Cheseaux-sur-Lausanne va rester le siège social mondial du groupe. (Quelle: The Kudelski Group)
Le bâtiment  de Kudeslski à Cheseaux-sur-Lausanne va rester le siège social mondial du groupe. (Quelle: The Kudelski Group)

Vendredi 2 mai, Kudelski annonçait la vente de sa filiale NagraID à un groupe d’investisseurs. Selon le dernier communiqué du groupe multinational basé à Cheseaux-sur-Lausanne, l’opération entraîne une grosse restructuration: pas moins de 90 emplois sur 135 sont ainsi menacés. Si les licenciements se confirment, Kudelski assure que ceux-ci se verront accompagnés de mesures sociales.

Mise à jour du 27.05.2014: Les licenciements ont été confirmés lundi 26 mai. Ceux-ci concernent finalement 85 emplois sur 135. Le communiqué précise que des mesures sociales, en discussion, seront bientôt finalisées avec l'ensemble des partenaires sociaux concernés.

En cédant NagraID, fournisseur pour l’industrie de la sécurité et de l’identification, Kudelski tire un trait sur la production de cartes à puce. Son objectif étant de se concentrer sur la personnalisation et les services à valeur ajoutée. Le communiqué de vendredi 2 mai assurait que la direction de NagraID allait rester en place. Son CEO Frédéric Clauss déclarait: «NagraID évoluera pour assurer son développement à long terme en tant que société indépendante. Nous prévoyons de construire sur les bases établies depuis plusieurs années dans le domaine financier et dans le segment des cartes de fidélité.»

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