91 millions de francs levés par les startups ICT suisses

Le portail Startupticker.ch et la Swiss Private Equity & Corporate Finance Association (SECA) ont publié leur rapport annuel Swiss Venture Capital Report. Le secteur qui a bénéficié du montant d’investissements le plus important est celui des biotechnologies. Les startups suisses actives dans ce domaine ont profité d’apports en capitaux de 185 millions CHF en 2013. Dans le secteur des TIC, les investissements s’élèvent à 91,5 millions CHF. C'est près de 100 millions de moins qu'en 2012. En tenant compte de la branche Healthcare IT, cette somme atteint les 92,8 millions CHF, soit légèrement plus que celle injectées dans les entreprises du domaine spécifique des technologies médicales.

Une firme romande a levé 13 millions

Parmi ces startups actives dans les TIC, deux implantées en Suisse romande se hissent au sein du top 20 des plus grandes opérations: Urturn (VD) et Wisekey (GE). Selon le Swiss Venture Capital Report 2013, la première, qui a conçu une application de personnalisation des contenus partagés sur les réseaux sociaux, a levé 13 millions CHF. La seconde, spécialisée dans le domaine de la sécurité électronique, a profité d’un apport en capitaux d’un montant de 9,4 millions CHF. 

Davantage de transactions dans le domaine des TIC

A noter que si les firmes du domaine des biotechnologies ont levé les sommes les plus conséquentes, les firmes du secteur ICT les devancent  en revanche en termes de nombre de transactions. Les secondes comptabilisant trente tours de financement. Une statistique divisée par deux dans le premier secteur. Tout secteur confondu, le document identifie 90 tours d’investissements, pour un total de 415,3 millions CHF. Par rapport à l’année dernière, le nombre de compagnie qui ont levé des fonds a augmenté de près de 50%, alors que la valeur de ces investissements a connu une croissance de plus de 30%. En 2012, 316 millions ont été injectés dans 61 startups. 

Une année somme toute ordinaire

Ces résultats s’avèrent positifs, toutefois, le rapport souligne que tout secteur confondu, l’année 2012 avait été particulièrement faible en termes d’investissements en capital risque. Ainsi, les auteurs remarquent qu’en dépit d’une nette amélioration au regard de l’an passé, 2013 ne se profile somme toute pas comme une année exceptionnelle.