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L'institut sierrois Icare développe la lecture de code-barres pour les Google Glass

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L’institut de recherche Icare rejoint le programme «Glass Explorer» et développe des applications de lecture de code-barres avec les lunettes connectées.

La lecture d'un code-barres avec les Google Glass devrait permettre notamment de savoir si un produit contient des ingrédients auxquels l'on est allergique. (Quelle: Icare)
La lecture d'un code-barres avec les Google Glass devrait permettre notamment de savoir si un produit contient des ingrédients auxquels l'on est allergique. (Quelle: Icare)

L’institut de recherche sierrois Icare entre dans le programme «Glass Explorer», après avoir passé un processus de sélection et grâce à un parrainage.

Les lunettes connectées sont arrivées il y a une dizaine de jours à l’institut, où un développeur Android sera chargé d’imaginer de nouvelles applications. Dans un premier temps – et c’est pour cela que l’institut a été choisi dans le programme – Icare travaillera au développement d’une application pour Google Glass de son lecteur de codes. L’institut s’est fixé comme priorité les codes-barres, les plaques minéralogiques et les cartes d’identité, mais rencontre déjà ses premiers écueils. «La caméra n’est pas équipée d’autofocus, ce qui rend la lecture du code-barres très difficile. Il faut que nous adaptions nos algorithmes», explique Benoît Golay, responsable de la valorisation. Deux produits sont en test pour la lecture d’informations sur les allergies sur l’emballage. Le prototype devrait être présenté en février, lors du Mobile World Congress, en collaboration avec GF1, l’organisation qui gère les codes dans le monde entier, à Barcelone.

Cette première mission pourrait être suivie du développement d’autres applications. «Nous sommes spécialisés dans l’internet des objets, nous pouvons imaginer des utilisations futures, nous sommes ouverts pour d’autres projets», indique Benoît Golay. A la prochaine rentrée, des étudiants devraient débuter des travaux de master basés sur les Google Glass. Le spécialiste imagine également des solutions de cyber-santé, avec des informations en temps réel sur l’état du patient envoyées sur les lunettes du médecin, ou de proposer sur ce support le mode d’emploi d’un meuble à monter. «Bref, il faut avoir la bonne information au bon moment», résume Benoît Golay.

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