Offshoring inférieur à la moyenne

Les entrerpises suisses plébiscitent l’outsourcing

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Selon une étude menée par la Warwick Business School, les sociétés suisses font toujours plus appel à l’outsourcing pour le développement et les processus IT, opérationnel et métier (BPO).

Les entreprises IT apprécient l’outsourcing. Tous services confondus, 64% d’entre elles ont augmenté leurs dépenses en la matière ces trois dernières années. Tel est l’un des résultats auxquels parvient une étude de la Warwick Business School réalisée pour le compte de Cognizant auprès de CIO et CFO de plusieurs pays.

Développements outsourcés en local

Les sociétés suisses confient particulièrement volontiers leurs projets de développement à des prestataires externes. 88% des CFO suisses déclarent avoir recours à l’externalisation dans ce domaine contre 74% en moyenne européenne. L’offshoring est en revanche moins élevé qu’en Europe. Deux tiers des cadres suisses interrogés privilégient ainsi des prestataires locaux, alors qu’ils sont 66% en Grande-Bretagne et même 88% en France à utiliser des services offshore.

Outsourcing des processus

Les processus les plus fréquemment outsourcés concernent le hardware (desktops, serveurs, centre de calcul, réseau) et les processus opérationnels (finance, RH, marketing et ventes), cités par 71% des cadres sondés. Ils sont d’autre part 60% à externaliser des processus métier (Business Process Outsourcing).

Divers modèles de facturation

Les entreprises suisses usent en parallèle de divers types de contrat pour garantir une juste facturation des services achetés aux tiers. 88% des sociétés sondées paient des honoraires fixes liés aux prestations. Plus de la moitié calcule les montants en fonction du temps et du matériel et un tiers seulement emploie un modèle de facturation basé sur le niveau de service offert.

Innovation souhaitée mais pas mesurée

L’innovation apportée dans l’entreprise fait partie des demandes des CIO et CFO à l’égard de leurs partenaires d’outsourcing. Deux tiers des cadres interrogés s’attendent à ce que les prestataires apportent des idées neuves et les appliquent dans les processus externalisés. Un tiers d’entre eux se déclare même prêt à payer davantage un prestataire à même d’augmenter la force d’innovation de sa société. Malgré cette attente, l’innovation venant du prestataire est rarement mesurée regrette Stefan Metzger, Country Managing Director chez Cognizant Suisse: «Même s’ils sont satisfaits de l’’impact financier de l’innovation apportée par leur partenaire d’outsourcing, seul 32% des cadres suisses sondés la mesurent».

 

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