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Les Européens et leurs données personnelles

| Mise à jour

Selon une étude de TNS, la divulgation d'informations personnelles devient chose courante en Europe, avec des différences selon le type de données.

Source: TNS Eurobarometer 359
Source: TNS Eurobarometer 359

Selon une vaste enquête réalisée cette année par TNS sur l’attitude des Européens envers la protection des données et l’identité électronique, trois quarts des résidents de l’UE estiment que le fait de dévoiler des informations personnelles fait partie de la vie moderne. Un tiers d’entre eux n’y voit même pas de problème, avec des différences notables entre pays, les Français faisant partie des plus réfractaires à l’idée de dévoiler leurs données.
Si les personnes interrogées divulguent des informations les concernant, c’est en premier lieu pour accéder à un service. Pour ce qui est des réseaux sociaux, le souhait de se connecter à d’autres personnes est un autre motif de se dévoiler pour plus de la moitié des utilisateurs.

Données financières «non», hobbies «oui»

Bien entendu, la sensibilité des utilisateurs à l’égard de leurs données personnelles dépend du type d’informations personnelles qu’ils sont amenés à partager. En moyenne européenne, les données considérées comme les plus privées sont les informations financières et médicales ainsi que les numéros de passeport (voir graphique). En revanche, moins d’un tiers des personnes sondées jugent que leur nationalité, leurs amis, leurs hobbies ou leurs goûts sont des informations personnelles. Sans surprise, l’institut TNS souligne d’autre part que les utilisateurs de réseaux sociaux sont moins nombreux que la moyenne à considérer que leurs photos, leurs goûts et opinions, leurs loisirs et leurs amis sont des données privées.

Droit à l’oubli et responsabilité individuelle

Lorsqu’ils dévoilent des données personnelles en ligne, les utilisateurs européens craignent avant tout de faire l’objet de fraudes et que leurs informations soient utilisées à leur insu ou partagées sans leur consentement. Ainsi, trois quarts d’entre eux aimeraient que toute collecte ou traitement de données personnelles soit tributaire de leur approbation et 87% souhaitent qu’on les informe des pertes et vols de leurs données privées. En matière de droit à l’oubli, 75% des européens veulent pouvoir supprimer toutes les données les concernant quand ils le souhaitent.


 

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