Contrôle des rémunérations

HP: les actionnaires désavouent la direction

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Réunis en assemblée générale, les actionnaires d’HP ont voté contre les propositions de rémunérations de l’équipe dirigeante tout en l'avalisant dans ses fonctions. But: envoyer un message.

Leo Apotheker
Leo Apotheker

Les investisseurs de Hewlett Packard ont rejeté mercredi le paquet de rémunérations suggéré par le top management, selon une information de l’agence Bloomberg. Quelque 50% des actionnaires ont ainsi voté contre les compensations financières, 48% les approuvant. Ils ont toutefois élu les 13 directeurs du conseil d’administration pour l’année à venir.

Selon l’Institutional Shareholder Services (ISS), un cabinet de conseil américain qui promeut des règles de bonne pratique en matière de gouvernement d’entreprise comme le fait Ethos en Suisse, les rémunérations soumises récompenseraient l’équipe dirigeante même dans le cas où le groupe réaliserait de maigres performances. L’ISS a évalué la paie annuelle de Leo Apotheker, le nouveau parton de HP qui a remplacé Mark Hurd l’année dernière, à quelque 47 millions de dollars, sans les indemnités de départ.

Toujours cité par Bloomberg, le cabinet a également critiqué HP pour son choix de directeurs, estimant que certains membres du conseil d’administration étaient trop proches de Leo Apotheker et que leur indépendance ne serait ainsi pas assurée. Celui-ci aurait, selon l’ISS, participé de manière «inappropriée» dans leur sélection. Après l’arrivée de l’ex-CEO de SAP à la tête de HP, cinq nouveaux directeurs ont rejoint le conseil d'administration: Shumeet Banerji, patron de Booz & Co, Gary Reiner, ex-CIO de General Electric, Patricia Russo, ancienne CEO d'Alcatel-Lucent, Dominique Senequier, ex-CEO d'AXA Private Equity, et Meg Whitman, ex-patronne d'Ebay.

 

 

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