Miniaturisation

Transistors: nouveau matériau révolutionnaire développé à l’EPFL

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Une découverte faite à l’EPFL va peut-être jouer un rôle important dans le monde de l’électronique en permettant de réaliser des transistors encore plus petits et beaucoup moins gourmands en énergie.

Des puces électroniques plus petites et plus économes en énergie pourraient être fabriquées en utilisant la molybdénite (MoS2), un matériau plus performant que le traditionnel silicium ou le graphène découvert en 2004, indique le laboratoire d'électronique et structures à l'échelle nanométrique de l’EPFL (LANES). Des recherches menées au LANES et rendues publiques dimanche ont en effet révélé que la MoS2 était un semi-conducteur très efficace. Ce minéral, que l’on trouve en grande quantité à l’état naturel, est notamment utilisé comme élément d’alliage pour les aciers ou additifs dans les lubrifiants, précise le laboratoire de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

La molybdénite «a un potentiel intéressant pour la fabrication de transistors de très petite taille, ainsi que de diodes électroluminescents (LED) et cellules solaires», explique Andras Kis, professeur responsable du LANES. L’un des atouts du matériau est d’être beaucoup moins volumineux que le silicium, principal composant à l’heure actuelle des puces électroniques et informatiques. «Dans une feuille de 0,65 nanomètre de MoS2, les électrons peuvent se déplacer aussi facilement que dans une feuille de silicium de 2 nanomètres d’épaisseur», spécifie le chercheur. La molybdénite permet en outre de faire des transistors qui consomment jusqu’à 100'000 fois moins d’énergie à l’état de veille.

 

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