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Travail de pionnier pour la nouvelle e-ID

par Franziska Vonaesch, Responsable communication chez SWICO

L’e-ID promet plus qu’une simple identification numérique: elle annonce un avenir dans lequel les services numériques et la protection des données iront de pair.

Franziska Vonaesch, Responsable communication chez SWICO
Franziska Vonaesch, Responsable communication chez SWICO

Imaginez un monde dans lequel chaque clic, chaque transaction et chaque service deviennent accessibles de manière fluide, sécurisée, et ce, avec une seule clé numérique. Une identité électronique n’est pas seulement un élément de technologie, elle doit être la clé d’une société suisse plus efficace, plus sûre et plus connectée. 

L’échec de la loi sur l’e-ID à l’issue de la votation populaire montre que les inquiétudes concernant la protection des données, la surveillance de l’État et la participation d’entreprises privées doivent être dissipées. Au cours des deux années suivantes, la Confédération a examiné des infrastructures techniquement robustes et développé un écosystème de détection numérique.

Le Conseil fédéral vient d’adopter le projet de nouvelle loi fédérale sur l’identité électronique: ainsi, l’e-ID doit être émise par la Confédération, être facultative et gratuite et offrir la meilleure protection possible des données. Il est prévu que la carte d’identité électronique fasse sa première apparition en 2026. Pour ce faire, la Confédération investit un montant considérable de 182 millions de francs dans le développement et l’exploitation du système. 

Identité auto-souveraine (SSI)

Le nouveau projet de loi s’inspire des principes de l’identité auto-souveraine. Dans le modèle SSI, les individus peuvent stocker leurs données d’identité en toute sécurité et décider avec qui ils souhaitent partager ces données sans qu’une autorité centrale ne soit nécessaire. Cette approche est en accord avec le besoin croissant de protection des données. Dans le même temps, elle répond à l’exigence d’une plus grande autonomie dans la gestion des informations personnelles dans l’espace numérique.

La SSI est donc un cadre pour la gestion sécurisée des identités numériques. Basée sur des principes tels que la décentralisation, l’autocontrôle et l’interopérabilité, elle utilise différentes technologies pour mettre en œuvre ces principes. 

Différences avec le cadre réglementaire eIDAS de l’UE

Les deux initiatives visent à fournir des preuves d’identité numériques. Elles se distinguent par l’équilibre entre la centralisation et la décentralisation, ainsi que par le rôle de l’État et des acteurs privés. Contrairement au règlement de l’UE, qui introduit une solution étatique centralisée pour son administration, la Suisse prévoit une approche plus décentralisée et orientée vers le marché. Cela signifie que les fournisseurs privés peuvent proposer des services d’identité électronique, à condition qu’ils respectent des normes gouvernementales strictes en matière de sécurité, de protection des données et d’interopérabilité. 

En résumé, la Suisse mise fortement sur la protection des données, la sécurité et la liberté personnelle, tout en choisissant une voie décentralisée et orientée vers le marché. Un contraste évident avec la ligne de conduite stricte et uniforme de l’UE.

Le caractère pionnier de la Suisse

Swico soutient fermement la stratégie de la Suisse. D’une part, l’initiative «swiss made» promeut un marché ouvert concernant les solutions d’identité numérique: des conditions équitables grâce auxquelles tant les start-up que les entreprises établies peuvent innover et se concurrencer. D’autre part, la Suisse peut renforcer sa position de leader en matière d’innovation et de technologie dans le domaine des technologies numériques. En combinant ces deux avantages, la Suisse représente une nouvelle ère dans la manière dont les identités sont gérées et protégées en ligne. 

L’industrie numérique a toujours soutenu une introduction rapide et pratique de l’e-ID. Pour que cette dernière puisse être utilisée à grande échelle, il est important qu’elle soit largement acceptée par la population. Cette acceptation dépend fortement de la protection des données et de la garantie de l’anonymat. Bien qu’une solution compatible avec l’UE soit idéale, l’opinion actuelle de la population donne la priorité à la protection de la vie privée. Il est clair qu’un large consensus est nécessaire pour développer un système qui soit à la fois utilisable dans la pratique et défendable sur le plan éthique et juridique. 

 

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