Forte progression

Le nombre de frontaliers actifs dans l’IT a quasi triplé en 10 ans

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Plus de 3221 frontaliers travaillaient dans l’informatique en Suisse au 4e trimestre 2010, selon les derniers chiffres publiés par l’Office fédéral de la statistique (OFS). Le canton de Genève tient la palme du nombre d’informaticiens étrangers.

L’an dernier, 231'800 frontaliers (83'400 frontalières et 148'400 frontaliers) travaillaient en Suisse, soit une hausse de 4,6% par rapport à 2009, a indiqué lundi l’OFS. Calculée par rapport au 4e trimestre 2000, la progression, tous métiers confondus, se monte à 57%. Si l’on affine toutefois l’analyse, l’augmentation est révélatrice de la demande de main-d’œuvre dans certaines branches. En effet, en 10 ans, le nombre de travailleurs étrangers en Suisse a crû de 85% dans le secteur tertiaire à 136'386 personnes et, de manière intéressante, de 189% dans celui de l’IT, passant de 1115 informaticiens en 2000 à 3221 en 2010.

La majorité de la main-d’œuvre étrangère vient de France (52%), d’Italie (23%) et d’Allemagne (21%), précise l’OFS. Globalement, un tiers des frontaliers travaillent dans la région lémanique, un quart dans la Suisse du Nord-Ouest et un cinquième au Tessin. Au 31 décembre 2010, 966 frontaliers travaillant dans l’IT étaient actifs dans le canton de Genève, 854 dans les demi-cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne, 499 au Tessin, 262 dans le canton de Vaud et 640 ailleurs en Suisse (voir graphique).

Au 4e trimestre 2010, presque toute la main-d’œuvre frontalière était occupée soit dans les services (secteur tertiaire, 58,8%), soit dans l'industrie (secteur secondaire, 40,5%). Seuls quelque 1600 frontaliers travaillaient dans l’agriculture (secteur primaire, 0,7%). Les forces laborieuses étrangères sont en outre fortement représentées dans des activités à faible niveau de qualifications, souligne encore l’office.


 

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