Internet des objets

Consommation mobile: quels défis pour les fabricants?

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La combinaison d’internet et des technologies mobiles exerce sur les consommateurs des comportements nouveaux qui sont autant de défis pour les fabricants et les distributeurs de produits de grande consommation. Lors de l’édition de TechnoArk de cette année, plusieurs intervenants ont posé les jalons de cette révolution du commerce mobile en devenir.

La 6e édition de la conférence TechnoArk a attiré les foules vendredi dernier au Techno-Pôle de Sierre. Basé sur les interactions entre mobiles et internet, le thème avait de quoi largement intéresser. Face à la toujours plus grande utilisation des smartphones et de leurs applications dans notre quotidien, nos habitudes, surtout de consommation, se voient bouleversées et les entreprises poussées à prendre le train en marche. Plusieurs intervenants ont exposé leurs idées et expériences qu’ils entreprennent pour tenter de résoudre l’équation «internet + mobiles = nouveaux consommateurs?» avec les acteurs les plus avancés de l'internet mobile.

Diane Taillard, solutions director chez GS1 Global à Bruxelles, a évalué à 2 milliards de dollars le chiffre d’affaires du commerce mobile en 2010. Mais face aux 5,3 milliards de détenteurs de téléphones mobiles dans le monde, ce marché n’en est qu’à ses débuts et risque de révolutionner la vente en ligne. Ce d’autant plus que 42% des achats dans les magasins sont influencés par le web, a-t-elle souligné en se référant à une analyse effectuée par le cabinet Forrester en 2009. Les grands détaillants, s’ils veulent rester maîtres de la chaîne informationnelle, doivent donc s’attaquer sérieusement aux spécificités du commerce mobile, en Suisse comme ailleurs.

L’information, le nerf de la guerre

Les codes barres, visibles notamment sur des publicités et que l’on peut scanner via son appareil mobile, font par exemple partie de l’arsenal applicatif que les distributeurs peuvent mettre en œuvre et qui a été développé à la conférence TechnoArk. Appelé «extending packaging», cet outil marketing, une fois l’application relative téléchargée, permet ainsi de fournir aux consommateurs de l’information et des services digitaux au-delà de l’emballage d’un produit. Cette technique, adoptée entre autres par Carrefour dans ses catalogues, a en outre le mérite de fournir une traçabilité des produits pour chaque étape de fabrication, a expliqué Laurent Sciboz, responsable des instituts de recherche IT du TechnoArk.

L’information concernant un produit peut toutefois provenir de multiples sources ont mis en garde certains conférenciers et celle-ci n’est pas toujours correcte ou est très lacunaire. Cette «infobésité» ou ce manque de rigueur sont des challenges supplémentaires pour les entreprises qui doivent faire en sorte que leurs consommateurs obtiennent la bonne info au bon moment. Les marques doivent donc se positionner comme référence de l’information sur le produit tout en gagnant la confiance des consommateurs dans ce passage du «physical packaging» au «digital packaging».

 

 


 

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