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Transformer la recherche océanographique grâce à l’IA

Jusqu’à l’expédition Challenger de 1872, on ne savait que peu de choses sur l’océan. Parcourant près de 70’000 milles (130’000 km) au cours de sa mission de quatre ans, ce navire de guerre reconverti de la Royal Navy a ­répertorié plus de 4’000 espèces inconnues, jetant les bases de l’océanographie moderne.

(Source: GROUPE T2i SUISSE)
(Source: GROUPE T2i SUISSE)

Si l’océan était une nation, il se classerait au 7e rang des économies mondiales: l’ensemble des emplois, produits et services marins qu’il soutient a été évalué à 2’500 milliards de dollars par an. Sa valeur pour l’humanité est plus importante encore: en recouvrant près de trois quarts de la surface de la Terre, il produit plus de 50% de son oxygène. L’océan nous fournit également une nourriture importante, puisque 3 milliards de personnes en dépendent comme principale source de protéines. Selon le rapport spécial sur les océans émis par les Nations Unies, les conditions sont pourtant plus dégradées que jamais. L’ONU a déclaré que la période 2021-2030 serait la Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable – un effort mondial pour inverser le cycle de déclin de la santé des océans.

Naissance d’un navire autonome

En 2016, Brett Phaneuf, cofondateur de l’organisation de recherche marine ProMare, imagine comment commémorer le 400e anniversaire du Mayflower, navire mythique dont l’expédition de 1620 a permis aux Pères Pèlerins de traverser l’océan atlantique en quête d’une terre vierge. Expert en robotique et en systèmes sous-marins, Phaneuf imagine un projet audacieux: construire un Mayflower pour le 21e siècle. Prêt à relever ce défi technologique, IBM soutient ProMare en fournissant les technologies utiles au Mayflower Autonomous Ship (MAS). Le Mayflower de 2021 a une mission scientifique: en plus de recueillir des données océanographiques, sur les mammifères marins (entre autres, le comptage des baleines), l’analyse des microplastiques dans l’eau et la cartographie du niveau de la mer, il sera la plateforme test du «Capitaine AI» développé par les ingénieurs de ProMare qui ont bénéficié des dernières technologies d’IBM en matière d’IA et d’automatisation. À l’aide de 6 caméras et de 30 capteurs, ce navire autonome cartographie son environnement chaque seconde, identifie les navires croisés et collecte de nombreuses données météorologiques, océanographiques et climatiques pour la recherche. Alimenté par le cloud d’IBM mais ne dépendant pas de lui, le «Capitaine AI» peut identifier et éviter les dangers lorsqu’il navigue en mer, puisqu’il prend des décisions avec une connectivité limitée ou nulle. Autonome en énergie, le bateau est également équipé d’un moteur biodiesel prêt à prendre le relais au cas où il n’y aurait plus assez de soleil pour alimenter la motorisation électrique.

Le futur de la recherche océanique

Aujourd’hui, seuls 20 à 30 % des fonds océaniques sont cartographiés. Les navires de recherche autonomes seraient en mesure de collecter davantage de données à moindre coût que les navires de recherche habités. Dans un futur proche, des réseaux de bateaux de recherche autonomes, de drones et de submersibles pourraient passer jusqu’à six mois en mer, générant des données tous les jours, regardant au-delà de la variabilité saisonnière pour mieux identifier et répondre aux tendances à long terme. Ils travailleront en tandem avec les océanographes humains, en leur permettant de consacrer plus de temps à l’interprétation des données plutôt qu’à leur collecte. Au-delà de la recherche proprement dite, le MAS contribuera à la réalisation d’un autre objectif important: faire participer le public. En fin de compte, il sera impossible d’assainir notre environnement si chacun ne joue pas son rôle. L’historique de bord, ainsi que la possibilité de regarder des vidéos en direct et des flux de données en ligne contribueront à sensibiliser le public aux questions liées à la santé des océans.

Vous souhaitez en savoir plus sur le Mayflower? Prenez part à la 3ème édition de l’événement ­DataTrends, le vendredi 5 novembre au SwissTech Convention Center (EPFL, Lausanne) ou en direct depuis votre écran. Eric AQUARONNE, membre de l’équipage ayant introduit les technologies IBM essentielles à la résolution des problèmes de navigation du navire sera présent pour partager son expérience.

Informations et inscription sur
www.datatrends.ch

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