MassChallenge lance un programme pour les start-up foodtech
L’accélérateur américain MassChallenge coopère avec l’Institut européen d’innovation et de technologie pour la mise en place d’un accélérateur pour les start-up de la foodtech, un secteur qui intéresse de plus en plus les investisseurs.
L’accélérateur américain MassChallenge, dont l’antenne suisse est basée à Renens, s'ouvre à la foodtech. L'organisme vient en effet d’annoncer un partenariat avec l’accélérateur EIT Food Accelerator Network (EIT FAN), un programme de soutien pour la création d’entreprises dans le domaine des technologies numériques au service du secteur alimentaire. L’accélérateur EIT FAN va opérer dans quatre écosystèmes en Europe dont la Suisse, ainsi que le Royaume-Uni, Israël et l’Allemagne. MassChallenge va dans ce cadre fournir son expertise dans l’encadrement de 40 start-up, via un programme d’une durée de quatre mois. Les candidatures seront ouvertes début 2018.
Le fait que l’EIT et MassChallenge se focalisent sur la foodtech illustre l’intérêt croissant que l’écosystème de l’innovation TIC porte sur ce domaine. Dont les investisseurs. Dans un rapport récent sur le capital-risque, le cabinet KPMG fait ainsi observer que les domaines de la foodtech et de l’agritech devraient représenter un segment des investissements VC toujours plus importants. Particulièrement de la part des investisseurs institutionnels, qui «commencent à prendre conscience du potentiel offert par l’agritech et la foodtech dans leurs efforts pour tirer parti des technologies innovantes dans leurs propres opérations et chaînes d'approvisionnement.»
La France se profile comme leader de la foodtech
La foodtech se profile comme un domaine pour lequel le France vise à devenir un leader mondial, capitalisant sur les forces de son écosystème de start-up combinées à celles de son image de pays de la gastronomie. Un secrétariat national de l'écosystème thématique foodtech de la Frenchtech a été mis en place. Dans une interview récente au Journal du Net, son responsable Xavier Boidevezi explique avoir identifié 400 start-up foodtech françaises. Son secrétariat national va œuvrer à «accélérer ces start-up, les accompagner, les renforcer, les guider dans les problématiques de propriété intellectuelle par exemple et leur donner les clefs pour se développer.»
