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Miles Davis et Deep Purple stockés dans de l’ADN pour l’éternité

Numérisés par l’EPFL, des morceaux de Miles Davis et Deep Purple enregistrés au Montreux Jazz Festival sont les premières œuvres musicales à avoir été sauvegardées sous la forme de séquences d’ADN.

Un volume équivalent à un grain de sable suffirait pour enregistrer dans des brins d’ADN la totalité des 50 ans d’archives du Montreux Jazz Festival. (Source:© Alain Herzog/EPFL)
Un volume équivalent à un grain de sable suffirait pour enregistrer dans des brins d’ADN la totalité des 50 ans d’archives du Montreux Jazz Festival. (Source:© Alain Herzog/EPFL)

L’EPFL annonce avoir procédé à la sauvegarde dans des brins d’ADN de deux enregistrements historique du Montreux Jazz Festival. Ces dernières années, plusieurs recherches, notamment à l’EPFZ, ont constaté que l’ADN était probablement le moyen le plus pérenne de stocker des données numériques.

Numérisés par l’EPFL dans le cadre du Montreux Jazz Digital Project, les morceaux «Tutu» de Miles Davis, et «Smoke on the Water» de Deep Purple (enregistrés au Montreux Jazz) sont aujourd’hui les premières œuvres musicales à avoir été sauvegardées sous la forme de séquences d’ADN, puis décodées pour être à nouveau jouées, assure l’EPFL. Ajoutant que les morceaux n’ont subi aucune perte de qualité durant le processus.

La procédure a été réalisée par l’entreprise américaine Twist Bioscience avec l’appui de Microsoft Research et de l’Université de Washington. Les brins d’ADN utilisés comme support de stockage sont artificiels. Le volume d’ADN synthétisé dans le cadre de ce projet est invisible à l’œil nu, alors qu’un un volume équivalent à un grain de sable suffirait pour enregistrer la totalité des 50 ans d’archives du Montreux Jazz Festival.

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