Peu de cash

Faibles investissements dans les fintech en Suisse par rapport à leur densité

Près d’une start-up fintech sur dix est suisse, soit la densité la plus élevée au monde. Mais en 2014, la scène fintech locale n’a profité que de 0,7% des investissements VC mondiaux dans ce secteur.

Selon un rapport d’IG Bank Suisse près de 10% des start-up fintech dans le monde sont suisses. C'est la densité la plus élevée. Depuis 2010, le nombre des fintech helvétiques a quadruplé (passant de 24 à 111 en 2015). Ces jeunes pousses se concentrent principalement dans les cantons de Zurich, de Genève et Zoug (Zurich en abrite 54%). La scène helvétique dans ce secteur emploie 1'200 collaborateurs, c'est-à-dire une dizaine d’employés en moyenne par start-up.

A l’échelle mondiale, entre 2013 et 2014, les investissements en capital-risque dans les fintech ont triplé, passant de 4 milliards à 12 milliards de dollars. Mais l’étude indique que peu des ces capitaux ont été injectés dans les start-up suisses, qui n’ont bénéficié, en 2014, que de 8,13 millions de dollars d’investissements VC, soit 0,7% des investissements mondiaux cette année-là. En comparaison, les fintech allemandes profitent de 40 fois plus d’investissements. Des jeunes pousses d’autres petits pays sont mieux loties qu’en Suisse. Aux Pays-Bas par exemple,  les start-up du secteur ont levé 263 millions de dollars de fonds VC en 2014. Et en Israël, 312 millions de dollars. A noter que concernant les données de 2015, le chiffre concernant la Suisse sera plus élevé, Knip à elle seule ayant levé 15 millions de francs.

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