Symposium en Business Analyse

Les business analystes se voient comme des facilitateurs d’innovation

| Mise à jour

La troisième édition du BAFS, symposium consacré à la Business Analyse, a mis en avant le rôle que peut jouer cette discipline dans la transformation digitale des entreprises.

Mardi 30 juin à Uni Mail, la troisième édition genevoise du BAFS, symposium franco-suisse consacré à la Business Analyse, s’est focalisée sur la révolution numérique qui pousse de façon toujours plus pressente les entreprises à se réinventer. Les conférences plénières et retours d’expérience au menu de la journée ont souligné le rôle crucial que peuvent jouer les analystes métier pour accompagner la transformation digitale des entreprises, en se profilant comme une passerelle entre le business et la technologie.  

Dans le cadre d’une keynote introductive pleine d’esprit, Jean-Pierre Corniou, directeur général adjoint du cabinet de conseil Sia Partners et ancien CIO de Renault, a présenté une historique des révolutions technico-industrielles successives, aboutissant à l’avènement du numérique, lequel incite à repenser les organisations. «La désintermédiation, c’est le mot clé de l’ère numérique», a fait remarquer l’expert pour qui un modèle en réseau, à l’image du web, favorise l’innovation, au contraire d'une organisation fondée sur des hiérarchies et fonctionnant en silos.

Les soft skills comme atouts clés

Se devant d’assumer une fonction d’interface entre les métiers et l’IT, le business analyste dispose d’un savoir à même d’insuffler l’innovation dans les départements informatiques, trop souvent déconnectés des besoins métier, tout en s’assurant de créer de la valeur pour l’entreprise. «Les business analystes sont des facilitateurs d’innovation», a ainsi résumé à l‘occasion de son retour d’expérience Andréa Osmani, responsable analystes métier au CHUV. Un rôle clé qui se fonde sur un éventail de compétences transversales: capacité d’adopter un point de vue systémique, solides connaissances  en stratégie métier, compréhension des contraintes propres à  l’IT. Mais pour la spécialiste, ce sont les «soft skills» (compétences douces), c’est à dire les qualités humaines, qui constituent la réelle plus-value du profil et capacités du business analyste: écoute, impartialité, pédagogie, curiosité.

L’agilité pour s’adapter en continu

Pour se repenser à l'aune de l'ère du digital, pour innover en répondant aux besoins des jeunes générations et briser les silos organisationnels, les entreprises auraient tout intérêt à saisir l’opportunité d’une transformation vers un modèle agile. C’est le point de vue partagé par Jean Marc de Jonghe, VP Produit Numérique à La Presse. Revenant sur la sucess story de la mise au point, en mode agile, de la nouvelle offre numérique de ce média francophone canadien, Jean Marc de Jonghe a prôné les vertus d’un développement itératif dans l'optique de livrer, en continu, des solutions et mises à jour adaptées aux besoins réels du marché.


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