IBM Performance 2012

L’analyse des données et la gestion du risque au programme de l’IBM Performance 2012

| Mise à jour
par Corine Fiechter

Si l’IBM Performance 2012 qui s’est tenu le 22 novembre au Grand Hôtel Kempinski de Genève a été marqué par de nombreuses interventions liées à la business intelligence, l’évènement a laissé la part belle cette année à l’analyse des données, à la gestion des risques et à l’écoute des réseaux sociaux.

(De gauche à droite et de haut en bas) Corinne Fabre, Sales Leader Suisse Romande IBM Software Group chez IBM Suisse; Hervé Rolland, Vice President Business Analytics, Europe chez IBM ; Anne Hervo, Directrice chez Praxiam ; Sebastian Chiappero, Associé chez Sponsorize.
(De gauche à droite et de haut en bas) Corinne Fabre, Sales Leader Suisse Romande IBM Software Group chez IBM Suisse; Hervé Rolland, Vice President Business Analytics, Europe chez IBM ; Anne Hervo, Directrice chez Praxiam ; Sebastian Chiappero, Associé chez Sponsorize.

Dans son allocution de bienvenue, Corinne Fabre, Sales Leader Suisse Romande d’IBM Software Group, a illustré l’importance de la business analytics par un exemple implacable : la récente réélection de Barack Obama, fort d’une impressionnante «machine de guerre» informatique, capable de cibler ses potentiels électeurs selon des métriques particulièrement sophistiquées. Et de relever l’importance pour IBM d’apporter des réponses analytiques globales aux besoins des entreprises et organisations suisses, confrontées à un environnement toujours plus complexe. Soutenu par des partenariats et acquisitions, Cognos dispose ainsi d’ores et déjà d’une excellente pénétration en Suisse romande, avec 350 clients issus de divers domaines.

Développer son QA – quotient analytique

Hervé Rolland, Vice President Business Analytics Europe d’IBM, a ensuite exposé non sans humour en quoi la business analytics allait plus loin que la bi classique. L’analytique s’applique à tous les métiers – et donc à toutes les personnes – d’une organisation et surtout, intègre des perspectives prédictives. Pour le responsable, la business analytics enrichit la bi de capacités d’analyse prévisionnelle, de fonctions de planification, de modélisation de scénario, de détection des fraudes et de surveillance en temps réel. Pour ce faire, il convient d’intégrer toutes les données, non seulement internes à l’entreprise, mais aussi externes: «avec des cyberattaques ciblées, des régulations et exigences de conformité en constante augmentation, des post de clients sur les réseaux sociaux ou la prise en compte des risques opérationnels et financiers, l’extérieur s’invite dans les entreprises. De fait, environ la moitié des informations utiles à la décision proviennent aujourd’hui de l’extérieur. C’est une tendance lourde, à laquelle personne ne peut échapper ». Pour Hervé Rolland, il s’agit dès lors de développer un véritable QA – quotient analytique – afin de tirer des informations pertinentes des données, d’en faire des insights permettant la prise de décision et, au final, l’action rapide.

Mesurer l’impact des campagnes sur les réseaux sociaux

A l’heure où l’e-réputation est sur toutes les lèvres, rares sont pourtant les marques suisses à avoir mis en place une véritable stratégie. Dans son exposé, Sebastian Chiappero du Cabinet Sponsorize a relevé l’importance de ne pas se contenter de lancer des campagnes digitales, mais d’être aussi capable d’en mesurer l’impact, et plus généralement, d’être à l’écoute des médias sociaux. Concrètement, d’analyser : qui parle de nous, en disant quoi et comment? Et d’illustrer son propos par une analyse réalisée par Sponsorize avec des solutions IBM. L’enquête s’est notamment penchée sur l’impact du sponsoring de marques comme Rolex, Omega, UBS ou Crédit Suisse durant la période du 31 décembre 2011 au 23 août 2012. Alors qu’UBS est très active dans le sponsoring d’évènements musicaux, seuls 7% des citations sur les réseaux sociaux associent UBS au monde de la musique. Autre résultat surprenant : 78% des citations de Rolex sont liées au sponsoring de Daytona, contre seulement 7% au tennis. L’analyse met également en lumière l’importance des médias classiques en tant que prescripteurs, puisqu’ils ont drainé 62% du trafic sur les réseaux sociaux. D’où l’importance de soigner ses relations médias si l’on entend profiter d’un retour positif sur le web.

Gestion intégrée des risques

Dans son exposé, Anne Hervo, Directrice de Praxiam, a souligné l’importance d’une approche intégrée de la gestion du risque à partir d’un entrepôt de données central, pour une restitution synthétique des risques et de leurs interdépendances. Avec des risques transversaux liés à la fois aux objectifs, aux processus et sous-processus, aux personnes, aux organisations matricielles et aux problématiques cross-fonctionnelles, toutes les initiatives en la matière doivent être connectées : risque opérationnel, risque financier, risque IT, audit, conformité. La solution intégrée doit être dynamique afin de permettre une gestion des risques continue, sans nécessiter une débauche d’énergie une fois implémentée. Elle doit notamment être configurable et intégrer un système de reporting, de même qu’un workflow.

 

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