Visual studio

La durée de développement d’une application est décisive

| Mise à jour
par L'invité: Hansjörg Scherer

Le soutien des environnements pour développeurs dans l’écriture de codes sources et la compilation de logiciels ne suffit plus. Transparence, courts cycles de mises à niveau, qualité et productivité sont décisifs pour le succès d’un logiciel.

Les consommateurs évoluent dans leurs achats d’articles quotidiens, mais aussi dans leur interaction avec un logiciel. Ce facteur doit être pris en compte dans le développement afin d’assurer le succès d’un logiciel sur le marché. Le meilleur plan «Go to market» devient inutile si les fonctions souhaitées sont fournies trop tard ou dans une qualité insuffisante. Avec Visual Studio et Team Foundation Server, Microsoft assure un important soutien.

Ce que des développeurs isolés ont débuté voilà plus de dix ans est devenu une plate-forme collaborative permettant aux acteurs de différents projets de coopérer au-delà des limites de la technologie. Afin d’intégrer les modifications continuelles du développement de logiciels, Microsoft fournit, depuis la version 2012 de Visual Studio, une mise à jour avec de nouvelles fonctions tous les trois mois. La version la plus récente date du 19 octobre 2013.

Meilleure productivité des développeurs

En 2013, l’EPF de Zurich a publié une étude  sur la productivité dans le développement d’applications mobiles. Résultat: les applications Windows Phone combinées au Visual Studio peuvent être développées 10% plus vite que les applications Android ou iOS (voir figure 1). La nouvelle version propose des fonctions confortables inédites. Par exemple, la Peek Definition qui permet aux développeurs d’accéder à l’origine d’une méthode sans quitter le contexte actuel. Le Head-up Display (CodeLens) fournit plus d’informations de contexte sur les références utilisées et les résultats de tests (unit). Les informations se rapportant aux modifications d’une méthode proviennent directement du Source Code Repository et complètent le «cockpit de développeur» (voir figures 2 et 3).

Un seul système pour tous les résultats de projet

Les résultats de travail de différents domaines sont indispensables pour terminer un projet. Parmi les facteurs décisifs de succès figurent aussi une disponibilité rapide des exigences et des résultats de tests inhérents aux limites de site et d’équipe. Les besoins des équipes actuelles, agiles et structurées, sont une réalité qui doit être prise en compte sans risquer une diminution de productivité. Depuis ses débuts, le développement Open Source a été confronté à ces problèmes, d’où la naissance d’une solution nommée Distributed Version Control System (DVCS). Etant le plus répandu, le DVCS (Git) sera intégré au Team Foundation Server (TFS) 2013, ce qui en fera un Enterprise Git Server. En plus du soutien au Git natif, le TFS 2013 propose la gestion des droits d’accès sur la structure des classeurs et des fichiers, l’ajout de commentaires et la mise en lien de modifications de codes sources avec les tâches assignées (Work Items).

Travail d’équipe au-delà de ses limites

Le travail au sein d’une équipe peut être clairement structuré. Mais lorsque plusieurs équipes travaillent à un même produit? Comment en assurer la gestion? Le TFS 2013 propose pour cela l’Agile Portfolio Management; il gère et planifie au-delà des limites de l’équipe les exigences granulaires grossières (Features ou Epics). Un Team Room «protocole» automatiquement les modifications, afin de simplifier la reprise après une absence et de permettre une remise au courant plus rapide de ceux qui travaillent à plusieurs projets.

Un succès «inattendu»

Une fois un logiciel terminé, il doit être distribué. Compte tenu des cycles de mise à jour toujours plus courts, il vaut la peine d’en automatiser tous les déploiements. Le TFS 2013 s’en charge avec un flux de données qui commande les différents environnements d’objectifs (Staging). Les composants de mise à niveau (InRelease) de la société InCycle Software ont été repris et intégrés aux futures versions TFS., Le processus de développement - comme la validation périodique sous forme de tests de charge et de performance - est indispensable, car une application doit bénéficier d’une grande popularité. La préparation d’une infrastructure pour un test de charge est onéreuse et fastidieuse. Elle peut aussi faire défaut. Alors pourquoi ne pas miser sur la capacité de calcul du Cloud (Windows Azure)? Avec Visual Studio, on trouve une infrastructure Cloud Load Testing prête à l’emploi. Plus rien ne s’oppose alors au succès d’un logiciel.

A propos de l'auteur: Hansjörg Scherer est Technical Solution Professional, Developer Tools, chez Microsoft Suisse.

Kommentare

« Plus