Ethique en entreprise

Près d’un employé suisse sur dix a contourné la sécurité des systèmes informatiques

Selon une enquête de KPMG, presque deux tiers des employés suisses concèdent avoir agi de façon immorale au travail. Ils sont plus de 8% à confier avoir contourné les contrôles de sécurité d’ordinateurs, de réseau ou de bases de données.

La fraude et les comportements immoraux au travail sont plus fréquents qu’on pourrait l’imaginer, également en Suisse. C’est ce que nous indique une vaste enquête publiée par le cabinet KPMG, réalisée en collaboration avec l’Université de Zurich, l’ETH Zurich et l’Université Erasmus de Rotterdam. L’étude indique que les comportements malhonnêtes d’employés concernent aussi une utilisation moralement condamnable des technologies de l’information et de la communication. En effet, parmi les 428 participants qui ont participé à l’enquête, 8,6% avouent avoir déjà contourné les systèmes de contrôle de sécurité d’ordinateurs, de réseau ou de bases de données. Alors que 16,6% d’entre eux indiquent avoir observé ce type de comportements non éthiques chez leurs collègues au cours des douze derniers mois.

En Suisse, les agissements immoraux  les plus fréquents en entreprise sont liés, selon l’enquête de KPMG, au gaspillage et à une utilisation abusive - ou à une mauvaise gestion - des ressources de l’organisation. Il ressort en effet que plus de la moitié des personnes interrogées ont vu des collègues agir de la sorte ces douze derniers mois, tandis que 36% concèdent avoir déjà eu ce type de comportements fautifs. Ils sont en revanche extrêmement peu (moins de 1%) à avouer la mise à disposition d'informations inappropriées à l‘adresse des analystes et des investisseurs. Toutes formes de comportements immoraux prises en compte, l’étude de KPMG fait observer que 64% des participants admettent avoir agi de manière non éthique au travail.

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