Vocation

Un atelier de programmation pour les enfants

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Devoxx4kids a organisé le premier atelier d’informatique pour les enfants, à Genève. Le succès a dépassé les attentes des organisateurs, qui prévoient de renouveler régulièrement l’expérience.

Samedi dernier, une trentaine d’enfants, âgés de 8 à 14 ans, a participé à un cours d’informatique, à Genève. Organisée pour la première fois en Suisse par Devoxx4kids, la manifestation affichait plein dès la première journée d’inscription. Les participants ont appris à maîtriser deux outils: Scratch et Greenfoot. L’un permet de créer son propre personnage sans devoir écrire de code, l’autre s’attelait au langage Java simplifié. «L’informaticien à la base de Devoxx4kids ne savait pas comment expliquer à ses enfants ce qu’il faisait. Son concept m’a séduit, j’ai aussi trois enfants qui ne comprennent pas mon métier, et j’ai voulu proposer la même chose en Suisse, explique Xavier Bourguignon, l’organisateur de la journée et président du Geneva Java User Group. Mais l’atelier ne vise pas forcément à susciter des vocations. D’ailleurs, il n’y avait pas que des enfants d’informaticiens.»

Après deux heures et demie de formation, certains bambins maîtrisaient déjà bien les outils. L’atelier, mis sur pied avec Blue-Infinity et IT Training Academy qui prêtaient leurs locaux, était encadré de neuf volontaires, tous professionnels de l’informatique. «Nous avons organisé cet atelier samedi dernier, car jeudi et vendredi se tenait la conférence Soft Shake à Genève, qui traitait de Java, cela créait un lien», indique Xavier Bourguignon.

L’initiative Devoxx4kids a été lancée en 2012 en Belgique. Elle vise à rendre les enfants actifs face à l’ordinateur, et de faire quelque chose «de plus attrayant que de regarder des vidéos sur Youtube», tout en développant leur créativité et en apprenant la programmation informatique en s’amusant. «Nous voulons les rendre acteurs plutôt que consommateurs, les bases ne sont pas si compliquées», explique l’organisateur pour la Suisse. Xavier Bourguignon, envisage désormais de renouveler régulièrement l’expérience, à Genève et Lausanne. «Mais il faut que cela reste exceptionnel, sinon cela devient un programme éducatif qui doit être chapeauté par des professionnels de l’enseignement.»

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