Nouvelles orientations stratégiques

Terminaux mobiles: Adobe privilégie le HTML5

| Mise à jour
par tanias

Adobe annonce la suppression de 750 emplois ainsi que l’abandon de Flash pour les navigateurs de terminaux mobiles.

Par l’intermédiaire d’un billet publié sur son blog officiel, Adobe a annoncé hier qu’il allait cesser de développer de nouvelles versions de Flash pour les navigateurs mobiles. Selon Adobe, cette décision serait due au fait que le HTML5 est désormais supporté de manière «universelle», voire «exclusive» parfois, sur les principaux terminaux mobiles. «Cela fait du HTML5 la meilleure solution pour créer et déployer des contenus dans les navigateurs de terminaux mobiles», souligne Adobe.

L’éditeur américain indique qu’il maintiendra les versions existantes de Flash et publiera des correctifs si nécessaire, tout en se concentrant sur Air et le HTML5 à l’avenir. Concernant l’utilisation mobile de Flash, Adobe se concentrera sur le fait d’aider les développeurs Flash pour qu’ils puissent créer des applications natives avec Adobe AIR pour les app stores principaux. Adobe indique également que ce changement de stratégie lui permettra de se concentrer sur des innovation Flash là où l’impact est le plus grand pour l’industrie, à savoir dans les domaines des Jeux et de la Vidéo.

Pour rappel, Flash est disponible sur les appareils Android et RIM, alors que Apple a toujours refusé d’implémenter cette technologie, tout comme Microsoft, arguant notamment de problèmes de performance et de consommation. Pour les fabricants de terminaux tournant sous Android, la nouvelle est un coup dur. En effet, les modèles qui doivent être mis en vente prochainement, et pour lesquels les fabricants mettaient en avant la compatibilité Flash, risquent d’être pénalisés. L’iPhone quant à lui pourrait se trouver encore renforcé sur le marché.

Restructuration stratégique

Adobe a également annoncé une restructuration autour de deux pôles: le «Digital Media» et le «Digital Marketing». Dans le cadre de cette réorganisation, 750 emplois passeront à la trappe, soit 7,5% des effectifs de l’éditeur. Selon Mark Garrett, directeur financier, cette nouvelle organisation devrait permettre d’accélérer la croissance de l’entreprise dès 2013. Elle pourrait néanmoins également être en tout cas partiellement interprétée comme une conséquence du manque à gagner d’Adobe dû à l’abandon du format Flash pour navigateurs mobiles.

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