Oracle lance une base de données pour le cloud

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Oracle a changé son fusil d’épaule et développe son offre en direction du cloud. Le lancement d’une base de données 12c multi-tenant est emblématique de ce revirement.

(Quelle: Oracle)
(Quelle: Oracle)

Jadis réfractaire au cloud, Oracle a changé de camp et multiplie désormais les partenariats et nouveautés pour affirmer sa foi dans le modèle. Après les partenariats avec Microsoft Azure et salesforce.com, c’est au tour du produit central d’Oracle d’embrasser le cloud avec la version 12c de sa base de données. 

Une base de données multi-tenant

Si la base de données Oracle 12c mérite l’appellation cloud, c’est avant tout pour sa capacité multi-tenant. Jusqu’à présent, les entreprises désireuses de consolider les multiples bases de données employées par leurs applicatifs étaient en général tenues d’opérer plusieurs instances de leur base sur des serveurs virtualisés – un modèle éloigné de la philosophie du cloud et coûteux du point de vue de l’administration. L’architecture multi-tenant de l’Oracle Database 12c Enterprise Edition a pour objectif de permettre une véritable consolidation des bases, sans avoir pour autant à modifier les applicatifs. La nouvelle mouture permet en effet de n’avoir plus qu’une seule base de données sur laquelle les multiples bases de données nécessaires aux applications viennent se «pluguer». Le concept offre les bénéfices liés à l’administration d’une base unique (patching, mises à jour, back-up, clonage) tout en garantissant l’isolation et le contrôle des ressources obtenus en multipliant les bases. Avec cette solution, Oracle veut convaincre tant les entreprises employant ses bases de données et confrontées au défi de la consolidation, que les fournisseurs de solutions SaaS. Même si de l’avis des experts le prix de la nouvelle base de données est prohibitif pour les jeunes pousses typiques de ce domaine.

Stockage optimisé

Outre la capacité multi-tenant, la version 12c de la base de données d’Oracle dispose de plusieurs outils pour éviter que l’augmentation des données ne prétérite la performance et fasse exploser les coûts de stockage. Il s’agit pour une part de solutions de compression et de partition et, d’autre part, d’une solution de gestion automatique du stockage. Cette dernière monitore les lignes insérées dans la base et les évalue selon leur âge et la fréquence de leur utilisation (insertions, changements). Ces « prises de température («heatmap») servent ensuite à automatiser le déplacement des objets stockés les moins utilisés sur des supports moins onéreux.


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