Rachat

L’éditeur suisse de Winbiz passe en mains françaises

| Mise à jour
par bastienb

La société «La Gestion Electronique», éditrice de la suite de logiciels de gestion WinBIZ appartient désormais au français Fiducial. Son fondateur et directeur général garde son poste et les structures de l’entreprise octodurienne restent inchangées.

(Quelle: La Gestion Electronique)
(Quelle: La Gestion Electronique)

L’entreprise «La Gestion Electronique» éditrice notamment de la suite de logiciels de gestion WinBIZ a été acquise par la société française Fiducial. Contacté par notre rédaction, son fondateur et directeur Christian Carron a indiqué que l’organisation de «La Gestion Electronique» n’était pas affectée par le rachat. «L’ensemble du personnel continue son activité comme par le passé et je conserve mon poste de directeur général.», a-t-il ajouté. La société conserve don son siège de Martigny et sa succursale à Watt dans le canton de Zurich.

Synergies au niveau de la distribution

La solution Winbiz couvrant les besoins de l’offre comptable et commerciale des petites et moyennes entreprises compte 36'000 licences et ne sera pas développée pour le marché français, indique Christian Carron. En outre, le logiciel se décline également dans une version adaptée aux fiduciaires et dispose d’un réseau de distribution de 950 partenaires. C’est précisément dans ce domaine que des synergies sont espérées. «Fiducial est un spécialiste des applications destinées aux fiduciaires. Or, les fiduciaires sont nos principaux partenaires de distribution et des prescripteurs importants auprès des clients finaux.», révèle le directeur de l’entreprise octodurienne. En outre, plusieurs applications métiers de Fiducial sont déjà commercialisées sur le territoire helvétique notamment dans les domaines de l’hôtellerie, la restauration, les salons de coiffure. «Winbiz est un moteur comptable efficace convenant bien aux applications verticales de Fiducial. Notre alliance permettra également d’intégrer une vraie comptabilité suisse à ces solutions», conclut le directeur de la Gestion Electronique.

 

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