Naissance de Skynet?

Union sacrée de Facebook, Amazon, Google, IBM et Microsoft pour maîtriser l’intelligence artificielle

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Facebook, Amazon, Google, IBM et Microsoft forment une alliance historique pour débattre et mener des recherches en commun sur les problématiques entourant les progrès de l’intelligence artificielle (IA).

Un partenariat inédit a vu le jour entre cinq géants technologiques. Facebook, Amazon, Google, IBM et Microsoft créent ensemble l’organisation à but non lucratif «Partnership on AI». Ce partenariat se donne une mission présentée comme résolument philanthropique, à savoir celle de répondre aux défis et saisir les opportunités autour du développement de l’intelligence artificielle (IA), afin de s’assurer que ce champ de technologies bénéficie aux populations et à la société. Ce groupe va travailler à faire avancer la compréhension du public au sujet de l’IA et formuler les meilleures pratiques visant à encadrer les développements en la matière.

Les membres de «Partnership on AI» entendent mener des recherches en commun, lesquels seront publiées en licence ouverte. Les recherches en question aborderont des thèmes appliqués à l’IA tels que l'éthique, l'équité et l'exclusivité, la transparence, la confidentialité et l'interopérabilité, de même que la collaboration entre personnes et systèmes d'intelligence artificielle. Les questions de fiabilité et de robustesse de ce champ technologique sont aussi au programme. Les fondateurs de l'organisation contribueront chacun au financement des recherches et partageront le leadership avec des tierces parties indépendantes au sein du conseil de l'organisation, dont des  universitaires, des avocats de groupes d'utilisateurs, ainsi que des spécialistes de la politique et de l'éthique.

Les dangers de l’IA font régulièrement débats

La création de l’organisation «Partnership on AI» intervient dans un contexte où les aspects éthiques et les dangers potentiels des progrès en matière d'intelligence artificielle font régulièrement débats. Bill Gates, Elon Musk ou encore Stephen Hawking ont par exemple brandi la menace d’une éventuelle perte de contrôle, par les humains, de systèmes boostés à l’IA et au «machine learning». Des recherches ont déjà pris en compte cette problématique. En juin dernier par exemple, des chercheurs de Google Deepmind et de l'Université d'Oxford dévoilaient le concept d’un modèle algorithmique qui garantirait qu’une IA n’empêche pas d’elle-même sa désactivation.

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