Blockchain et contrats intelligents

Credit Suisse teste la blockchain pour le traitement des prêts syndiqués

En partenariat avec les fintechs new-yorkaises Symbiont et Ipreo, Credit Suisse teste le potentiel de la blockchain et des contrats intelligents pour optimiser le traitement des prêts syndiqués.

(Quelle: Credit Suisse)
(Quelle: Credit Suisse)

Credit Suisse et le consortium blockchain R3 annoncent être parvenus à vérifier le potentiel de l’utilisation de la blockchain et de la technologie des contrats intelligents, appliquées au marché des crédits syndiqués (ou prêts syndiqués). Une première phase de preuve du concept, menée en partenariat avec Synaps Loans, joint-venture entre les fintechs new-yorkaises Symbiont et Ipreo, a en effet permis de démontrer qu’il était possible d’augmenter l'efficacité et de réduire les coûts dans le traitement des données de crédits syndiqués. «En connectant un réseau de banques-agents à travers la blockchain, nous pouvons parvenir à des règlements plus rapides et plus sûrs sur le marché des prêts», explique Emmanuel Aidoo, responsable des innovations autour de la blockchain chez Credit Suisse.

La technologie mise au point par Synaps Loans vise à fournir aux investisseurs un accès direct à un système faisant autorité en matière d'enregistrement des données de prêts syndiqués. Avec une perspective d’économies immédiates, puisque ce concept basé sur un registre distribué et des contrats intelligents est en mesure de réduire le recours aux examens manuels, aux saisies répétées de données et aux systèmes de conciliation.

Credit Suisse définit les crédits syndiqués comme des «fonds étrangers accordés à un client par un groupe de banques à des conditions identiques. Ils constituent un instrument efficace pour des financements à partir de 50 millions de francs environ ou pour la consolidation des limites bilatérales de plusieurs banques.»

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