Budget: un million de dollars

Sophia Genetics investit dans la sécurisation des données médicales

| Mise à jour
par helenel

Avec un budget d'un millions de dollars, Sophia Genetics lance une initiative autour du chiffrement pour la confidentialité des données. Elle s'associe pour cela à Jean-Pierre Hubaux, professeur à l'EPFL et pionnier en matière de confidentialité des données génomiques.

Sophia Genetics lance une initiative autour du chiffrement pour la confidentialité des données. Elle sera dotée d'un budget d'un million de dollars et sera soutenue par la Commission suisse pour la Technologie et l’Innovation (CTI). Le leader mondial de la médecine basée sur les données (Data Driven Medicine – DDM) s'associe pour cela à Jean-Pierre Hubaux, professeur à l'EPFL et pionnier en matière de confidentialité des données génomiques.  

Le projet a pour ambition d'établir de nouvelles normes pour améliorer la confidentialité et la protection des flux de données entre les registres de patients des hôpitaux et les plateformes de génomique. Au final, il s'agit de sécuriser l'accès et l'échange d'informations sensibles entre les acteurs de santé, sur la base de la plateforme de génomique sécurisée de Sophia Genetics, qui regroupe la plus grande communauté au monde pour le diagnostic moléculaire. Basée à Saint-Sulpice, Sophia Genetics se présente comme la seule entreprise active en génomique clinique certifiée ISO 13485 (dispositifs médicaux) et ISO 27001 (sécurité des données).

Jean-Pierre Hubaux estime qu'il s'agit d'aller de l'avant avec les métadonnées en veillant à connecter les différentes sources d’information, afin de faciliter l'analyse des données pour une meilleure prise de décision clinique pour les praticiens: «Avec ce nouveau projet, notre objectif est de trouver une alternative aux techniques actuelles de protection des données, qui, malheureusement, rendent les données médicales souvent inutilisables pour l’analyse et la formulation d’un diagnostic.» Et d'ajouter: «Obtenir un tel niveau de confidentialité des données changerait la donne et conduirait à l’avènement d’une médecine basée sur les données.»

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