Enquête Swico

Les candidats au Conseil national inégaux face à l'informatique

par Hélène Lelièvre

Swico a interrogé les candidats au Conseil national sur leurs affinités pour l'informatique. Les Verts sont en tête. Les Romands et les italophones se montrent moins compétents dans le domaine.

Rating de l’affinité des parlementaires de chaque parti en matière informatique, selon une enquête de Swico. (Quelle: Swico)
Rating de l’affinité des parlementaires de chaque parti en matière informatique, selon une enquête de Swico. (Quelle: Swico)

Les candidats au Conseil national n'ont pas tous les mêmes affinités pour l'informatique. C'est ce qu'a constaté Swico dans son rating des parlementaires. Environ 400 candidates et candidats au Conseil national ont été interrogés. Les questions portaient sur des thèmes actuels tels que la loi sur les services de renseignement, la protection des données ou la neutralité du web, ainsi que sur les aspects économiques qui agitent la branche actuellement: l'initiative sur l'immigration de masse ou la stratégie énergétique 2050. 

Selon les résultats de cette enquête, c’est Gregori Schmid (PVL), du canton de Zurich, qui est le candidat le plus en pointe dans ces domaines, suivi de Pascal Senn, jeune libéral radical de Saint-Gal, puis du conseiller national PVL, Beat Flach du canton d'Argovie. 
Au niveau des partis, les représentants du PLR, du PVL et de l'UDC arrivent en tête. Les Verts sont aussi bien placés en particulier sur les thèmes liés à l'informatique, précise Lara König, responsable du projet chez Swico: «Chez les Verts, la tranche des 20–35 ans est surreprésentée, mais on pouvait en effet s'attendre à ce que ces 'digital natives' arrivent en tête.» La barrière de Rösti existe aussi dans ce domaine: les Romands et les italophones se montrent généralement moins compétents dans les sujets IT que leurs collègues alémaniques.

De manière générale, Swico déplore le faible nombre de politiciens au fait des questions informatiques: «bien que tout le monde possède aujourd'hui un smartphone, les technologies de l'information et de la communication laissent perplexes un grand nombre d'individus, même parmi les responsables politiques qui s'activent, jour après jour, sur les réseaux sociaux». Et l'association faîtière de constater: «Alors qu'on trouve des agriculteurs par dizaines sous la coupole fédérale, on peut compter sur les doigts d'une main le nombre de parlementaires qui ont des affinités avec l'informatique.» La branche des TIC souhaite être mieux représentée au Parlement.


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