Internet Security Threat Report

Les attaques par ransomware ont augmenté de 113 % en 2014

| Mise à jour
par helenel

Dans la dernière édition de son Internet Security Threat Report, Symantec constate que les pirates qui tentent d'escroquer leurs victimes font de plus appel au ransomware.

Symantec estime qu'à l'heure actuelle, la question n'est plus de savoir si vous allez être attaqué, mais quand. La dernière version de son Internet Security Threat Report met en avant les nouvelles techniques des cyberpirates, comme le précise Kevin Haley, Directeur de Symantec Security Response: «Les attaquants n'ont pas besoin de forcer la porte du réseau d'une entreprise si la clé est déjà à portée de main. Ils piègent les entreprises en les faisant s'auto-infecter via des chevaux de Troie lors de mises à jour de logiciels standard. Ils attendent ensuite patiemment que leurs cibles téléchargent ces mises à jour infectées, leur donnant ainsi libre accès au réseau de l'entreprise.»

Des attaques partagées sur les réseaux sociaux

Les pirates utilisent de plus en plus les médias sociaux pour atteindre plus de personnes. «Les cyber-criminels sont paresseux par nature, ils préfèrent des outils automatisés et se faire aider par des consommateurs qui réalise leur sale travail à leur insu», a ajouté Kevin Haley, Directeur de Symantec Security Response. «L'année dernière, 70 % des arnaques sur les médias sociaux ont été partagées manuellement dans la mesure où les attaquants ont profité de la confiance que les personnes accordent aux contenus partagés par leurs amis.»

Le ransomware en augmentation

Mais Symantec constate aussi que les pirates veulent gagner de l'argent plus rapidement et avec des techniques plus lucratives. C'est la raison pour laquelle ils ont de plus en plus recours au ransomware. Cette technique a enregistrée une hausse de 113% en 2014. Par ailleurs, sa variante «crypto locker», qui chiffre les données, a fait 45 fois plus de victimes qu’en 2013. Symantec explique «Plutôt que de se faire passer pour les autorités et de réclamer le paiement d'amende pour le contenu volé, technique de ransomware traditionnelle, le style d'attaque de crypto-ransomware est plus vicieux en cela qu'il retient en otage via des techniques de chiffrement les fichiers de la victime, ses photos et d'autres contenus numériques sans masquer ses intentions.»

Un outil pour les victimes du ransomware CoinVault

Afin de permettre aux victimes du ransomware CoinVault d'avoir une chance de récupérer leurs données, KasperskyLab collabore avec l'unité nationale des crimes high tech des Pays-Bas. Les clés et outil peuvent être trouvés sur noransom.kaspersky.com, avec des instructions claires sur la façon de les mettre en œuvre.

Webcode
1985

Kommentare

« Plus