Une nouvelle banque africaine opte pour la solution de Netguardians

NetGuardians annonce avoir conquis un nouveau client en Afrique. Il s'agit du groupe kenyan KCB Bank, qui utilisera la solution NG|Screener pour lutter contre la fraude. Cette solution utilise une analyse comportementale intelligente pour surveiller et analyser les activités de tous les utilisateurs en temps réel, assurant un contrôle continu des risques opérationnels. Lorsqu'un risque potentiel est détecté, une alerte est déclenchée pour que l'institut bancaire puisse agir rapidement. En outre, un rapport est automatiquement généré pour faciliter les activités de reporting et d'audit. Selon le CIO de KCB Bank, Avi Mitra, l'objectif est de lutter contre la fraude: «KCB s'engage à être proactif et à protéger ses clients des risques croissants, tel que la fraude, le vol des données ainsi que les fuites d'informations.»

Huit clients en Afrique

Le marché africain s'élargit donc encore pour la start-up yverdonnoise qui ne cesse depuis plusieurs mois d'annoncer des nouveaux clients en Afrique. Elle en compte huit à l'heure actuelle, toutes des banques de détail. Et pourtant ce marché aurait pu ne jamais s'ouvrir pour la start-up, comme l'explique son CEO, Joël Winteregg: «Nous nous sommes lancés sur le marché africain un peu par hasard grâce à un partenaire qui nous a invité à un événement. Nous nous sommes alors rendu compte que c'était un marché porteur.» La start-up a depuis noué différents partenariats en Afrique, et notamment avec SofGen (qui compte une soixantaine de collaborateurs en Afrique). Ces partenaires se chargent de la vente et du support de la solution. Ils sont aujourd'hui accompagnés par une personne de NetGuardians présente sur place à Nairobi. Pour Joël Winteregg, il s'agit d'un marché intéressant dans lequel l'entreprise s'enrichit de nouvelles expériences: «Contrairement aux marchés régulés où notre solution est utilisée à des fins de contrôle de conformité, dans les pays émergents, les instituts bancaires sont plus focalisés sur la lutte contre la fraude. Nous y apprenons beaucoup parce les techniques de fraudes développées dans ces pays sont très ingénieuses. C'est un bon challenge, car nous devons ainsi adapter continuellement notre technologie.» Ces adaptations sont intégrées à la technologie et profitent donc aussi aux pays régulés.

Le CEO assure d'ailleurs que son entreprise ne délaisse pas pour autant la Suisse et les pays européens: «Nous allons prochainement finaliser un second tour de financement qui nous permettra de mieux développer nos ventes et notre marketing en Suisse mais aussi dans toute l'Europe et en particulier en Europe de l'Est.» En outre, Netguardians a aussi développé un partenariat avec Orbium en juillet dernier pour développer les ventes de sa solution dans les pays régulés.