Postes supplémentaires

L’emploi dans l’IT grandit quatre fois plus vite que la moyenne suisse

Depuis 2011, le nombre d’emplois dans l’IT en Suisse a augmenté de 12%. La branche continue de lutter contre la pénurie de spécialistes, laquelle pourrait empirer en cas de limitation de l’immigration.

(Quelle: stockxchng)
(Quelle: stockxchng)

Selon une nouvelle étude de l’association ICT-Formation professionnelle Suisse, la croissance de l’emploi dans l’IT est quatre fois plus importante que la moyenne nationale. Depuis 2011, 21'000 postes supplémentaires ont été pourvus, pour un total atteignant désormais 197'600 emplois (soit une augmentation de 12%). Le champ professionnel des TIC en Suisse est aujourd’hui le sixième plus important du pays. Et la tendance n’est pas prête de tarir. L’association faîtière ICTswitzerland estime en effet que d’ici à 2022, 87'000 spécialistes supplémentaires devront être engagés. «C’est dans le domaine du développement de software que l’on rencontre le besoin le plus important en spécialistes», précise l’association.

Besoin de spécialistes étrangers

Afin de lutter sur le long terme contre la pénurie de personnel informatique qualifié, ICTswitzerland appelle la branche à poursuivre les efforts fournis ces dernières années, en continuant de proposer des places pour la formation professionnelle de base. Celles-ci ont augmenté de 23% depuis 2009. «Malgré cela, la branche devra toujours pouvoir compter à l’avenir sur l’engagement de spécialistes étrangers», observe l’association faîtière, qui craint qu’une limitation de l’immigration ait un impact significatif sur la pénurie en spécialistes. ICTswitzerland estime ainsi qu’une limitation générale de l’immigration en Suisse à 40'000 personnes ferait plus que doubler le manque prévisionnel de spécialistes ICT, qui atteindrait alors 30'000 personnes. L’association conclut: «Les limitations dans le domaine de l’immigration auront pour conséquence que l’économie et l’administration qui doivent pouvoir engager des spécialistes ICT devront s’en remettre à engager des personnes ayant suivi une formation tierce et donc insuffisamment qualifiés, délocaliser des tâches à l’étranger et renoncer à exploiter des opportunités de croissance. Ceci est absolument contraire aux intérêts de la Suisse.»

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