Peloton de tête

Oracle devient le second vendeur de logiciels devant IBM

| Mise à jour

Oracle est passé devant IBM et a pris la deuxième place des éditeurs de logiciels dans le monde derrière Microsoft. Salesforce fait son entrée dans le top 10.

Mark Hurd, coprésident d'Oracle, expose sa vision de l'analyse décisionnelle lors d'un webcast qu'il a tenu pendant la conférence OpenWorld de Tokyo.
Mark Hurd, coprésident d'Oracle, expose sa vision de l'analyse décisionnelle lors d'un webcast qu'il a tenu pendant la conférence OpenWorld de Tokyo.

Selon le cabinet Gartner, Microsoft domine toujours le classement des éditeurs de logiciels. Ce dernier voit Oracle supplanter IBM pour prendre la seconde place. Tandis que Salesforce se hisse dans le top 10: la société spécialisée dans les logiciels de gestion basés sur le cloud est celle qui a connu la plus forte croissance en termes de ventes, passant d’un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de dollars en 2012, à 3,8 milliards en 2013. Soit une augmentation de 33%. «Les fournisseurs de logiciels acquièrent et fournissent des applications et des technologies d'infrastructure pour s’adapter à la tendance du cloud, de même qu’à l'internet des objets. L’indicateur qui illustre clairement ce fait est que, pour la première fois, nous avons un pure-player du cloud dans le top 10», commente Joanne Correia, vice-président de la recherche chez Gartner.

Microsoft domine, SAP grandit

En 2013, les revenus d’IBM ont atteint 29,1 milliards de dollars et ceux d’Oracle 29,6. La firme de Redmond mène la course loin devant, avec un chiffre d’affaires 2013 de 65,7 milliards de dollars. SAP, l’unique éditeur non-américain du classement de Gartner, se positionne à la quatrième place. A noter que ce dernier a enregistré une croissance plus forte que les firmes du podium, ses revenus ayant augmenté de 9,5%, passant de 16,9 milliards de dollars, en 2012, à 18,5 milliards l’année passée. Globalement, le chiffre d'affaires réalisé en 2013 par tous les fournisseurs de logiciels du marché s'élève à 407 milliards de dollars. Ce montant correspond à une hausse de près de 5 % par rapport à 2012.

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