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Affaire du SECO: les médias exigent davantage de transparence

Dans une lettre ouverte, des journalistes exigent une meilleure application de la loi sur la transparence. Le nom de l’entreprise en cause a également été révélé, il s’agit de Fritz & Macziol. D’autres administrations auraient été touchées.

Avis de tempête au Seco et dans les administrations cantonales. (Quelle: http://www.flickr.com/photos/andrijbulba/977285951/ / Creative Commons Attribution 2.0 Generic.)
Avis de tempête au Seco et dans les administrations cantonales. (Quelle: http://www.flickr.com/photos/andrijbulba/977285951/ / Creative Commons Attribution 2.0 Generic.)

Suite aux mandats informatiques attribués de manière irrégulière par le secrétariat à l’économie, des journalistes de médias nationaux ont pris la plume pour relever le manque de transparence de l’administration fédérale auquel ils se sont heurtés. Ils exigent que la loi sur la transparence, qui exclut les activités de l’administration, soit également appliquée à celle-ci.

Dans l’affaire actuelle, le département fédéral de l’économie a refusé de donner des informations sur le programme informatique de la caisse de chômage. Il a fallu l’intervention du préposé fédéral à la transparence Hanspeter Thür, pour que les choses bougent.

Selon la lettre ouverte des journalistes, dont Denis Masmejan (Le Temps) et Isabelle Ducret (RTS), la conférence des secrétaires généraux travaillerait à la révision de la loi, qui limiterait l’accès aux documents. L’Office fédéral de la justice est en train d’évaluer le projet de loi. Au lieu de discuter de restrictions du droit public, l’administration devrait plutôt s’activer à appliquer la législation existante, avec un single point of orientation pour les documents fédéraux, un projet suspendu l’an dernier.

Fritz & Macziol en ligne de mire

Selon la NZZ am Sonntag, Fritz&Macziol, l’entreprise incriminée, aurait traité avec six cantons (Zurich et Zoug entre autres) et plus de 70 communes, dont Berne et Lucerne. Outre le chef de service concerné, d’autres collaborateurs du SECO auraient également touché des pots-de-vin. L’entreprise écrit sur son site qu’elle réalise 55% de son chiffre d’affaire avec les administrations publiques.

Le canton de Zurich déclare qu’il va vérifier la validité des contrats en cours touchant à l’IT, révèle le département de la justice et de l’intérieur, au Tages Anzeiger. Zoug va également procéder à des contrôles.

Le préposé à la protection des données exige la publication de l’ensemble des dépenses IT. L’organe fédéral de contrôle des finances veut également davantage de transparence.

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