Simplification de la pub

Facebook met fin aux actualités sponsorisées

| Mise à jour

Le grand réseau social arrête son programme «sponsored stories», trop redondant avec les annonces «social context», et suite à la controverse. Mais il a changé ses conditions générales pour continuer d’exploiter les «Like» de ses membres.

Il y aura moins de formats d'annonces sur le réseau social. (Quelle: Facebook)
Il y aura moins de formats d'annonces sur le réseau social. (Quelle: Facebook)

Facebook avait déjà expliqué en juin dernier vouloir faire de l’ordre dans son offre publicitaire qui comptait 27 possibilités de placement. Hier, le réseau social géant a annoncé mettre fin à son programme «sponsored stories» (actualités sponsorisées) d’ici la fin du premier trimestre 2014. Celui-ci permettait, sur la base des «Like», de suggérer de la publicité sur le fil d’un utilisateur en affichant la photo de profil d’un ami ayant aimé la page de l’entreprise. Un format qui a cependant coûté 20 millions de dollars d’amende en août dernier au réseau social après une plainte collective, rappelle le Wall Street Journal. Les annonceurs ne peuvent désormais plus mettre les goûts des utilisateurs en avant, mais uniquement de manière secondaire, après le produit, précise le WSJ.

Dans la foulée, Facebook a changé sa politique de confidentialité, en s’accordant, via de nouvelles conditions générales, le droit d’exploiter ces «Like» et la photo de profil.

Facebook n’abandonne ainsi pas la publicité personnalisée, puisqu’il justifie l’arrêt des « sponsored stories» par leur redondance avec d’autres offres, comme les «Social Context», soit des histoires en relation avec les activités de ses amis. Les «Like» mais aussi le check-in dans un restaurant par exemple, peuvent apparaître dans le fil sous forme de réclame. L’entreprise cliente peut donc se créer une page ou une photo, et Facebook ajoute automatiquement le «contexte social» pour booster les performances de l’annonce et éliminer l’étape suivante de création d’une actualité sponsorisée, expliquait, en juin, le réseau social. Dès lors le temps des «sponsored stories» était logiquement compté.

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