Finis les bugs

Un million pour BugBuster la start-up qui détecte les bugs

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Spin-off de l’EPFL, BugBuster teste les applications web grâce à son robot. Après avoir bouclé un tour d’investissement d’un million, la start-up veut passer à présent à la commercialisation de son produit.

Imaginez un robot qui met à l’épreuve les codes-sources que vous venez d’écrire, pour en détecter les erreurs éventuelles. C’est l’idée qu’a eu Olivier Crameri, pour sa thèse de doctorat. Son diplôme en poche, il fonde, avec son professeur Willy Zwaenepoel (alors doyen de la faculté d’informatique de l’EPFL) et Renault John Lecoultre (aujourd'hui CTO), BugBuster, en novembre 2011.

«Nous avons reçu beaucoup de bourses qui nous ont permis de financer la recherche et le développement de ce produit», explique Olivier Crameri, aujourd’hui CEO. En juin, la version bêta est rendue publique. A ce jour, elle a séduit 400 entreprises, de la start-up aux géants de la Silicon Valley (dont un moteur de recherche et un réseau social fameux), grâce aux conférences internationales auxquelles BugBuster a participé.

«Notre SaaS permet de tester les applications, en générant tous les comportements possibles, afin de découvrir les bugs. L’entreprise crée des scénarios de test (par exemple le login, le panier de shopping en ligne…). Cela permet de réduit les coûts et de simplifier la phase de test», indique Olivier Crameri. HTML5 et JavaScript sont notamment mis à l’épreuve.

Comme le robot teste les codes-source, et est disponible sous forme de service (Software-as-a-Service) dans le cloud, la solution peut s’appliquer partout dans le monde.

Premier investissement bouclé, deuxième en vue

Si les premiers mois ont été consacrés au développement, BugBuster se présente aujourd’hui au public, en annonçant la clôture d’un tour d’investissement de série A d’un million de francs. Le consortium qui apporte cet argent est une alliance de business Angels (BAS et Go Beyond), ainsi que des investisseurs institutionnels (Polytech Ventures et Hasler Foundation). Le rôle de ces «parrains» est clairement défini: «Polytech Ventures coache la firme depuis 2012 et a organisé ce tour de financement. Go Beyond coordonne l’examen technologique. La Fondation Hasler a renouvelé son soutien financier. Et BAS a poussé le consortium a  bouclé le tour et exécuter l’augmentation de capital», explique BugBuster dans son communiqué.

La commercialisation de la version définitive débute ce mois-ci. L’équipe passera de cinq à huit personnes pour s’occuper des ventes. Et idéalement, BugBuster aimerait nouer des contacts dans la Silicon Valley, voire y ouvrir un bureau.

Le tour d’investissement de série B est déjà prévu pour la mi-2014.

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