Berne in the sky

La Confédération est entrée dans l’ère du cloud

| Mise à jour

L’administration fédérale se tourne vers le cloud et économise ainsi de l’argent. Lors de l’Open Cloud Day qui s’est tenu hier, elle a dévoilé ses plans avec deux approches différentes.

Willy Müller, de l’unité de pilotage informatique de la Confédération UPIC. (Quelle: Netzmedien)
Willy Müller, de l’unité de pilotage informatique de la Confédération UPIC. (Quelle: Netzmedien)

Tout comme les fournisseurs de clouds commerciaux offrent une palette de services, les clouds open source ont différentes cordes à leur arc. C’est la leçon principale de «l’Open Cloud Day», qui a réuni cent participants hier. Dans les architectures de clouds libres, les interfaces sont ouvertes et s’orientent selon différents standards. La dépendance des produits à leur fournisseur, appelée aussi «Vendor Lock-in», disparaît. Cet aspect est très important pour la Confédération, comme l’a expliqué Willy Müller, de l’unité de pilotage informatique de la Confédération UPIC: «Les standards ouverts, comme Openstack réduisent la dépendance.»

Dans l’administration fédérale, les services clouds sont longtemps restés tabou. L’automne dernier, une analyse des risques d’une stratégie cloud a été menée, afin de définir quelles solutions cloud seraient envisageables. Il s’agit aussi d’économiser de l’argent. Willy Müller a donné comme exemple un outil de sondage de l’office fédéral de la santé publique qui utilise déjà un cloud pour un budget réduit. «Un projet interne aurait au contraire rapidement dépassé un demi-million francs de frais.»

Projets internes et externes

L’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication travaille avec des spécialistes de l’administration et de l’économie à un prototype de cloud, qui serait une sorte d’exercice de référence pour une solution PaaS. Avec l’unification technique visée de cette communauté cloud en mains publiques, le danger de «silos de données» est amoindri, estime Willy Müller. Comme base pour un «cloud confédéral», Openstack propose une solution PaaS sur la base de composants en open source et des standards libres.

Sur le même principe, le Swiss Government Cloud (SGC) utilise une initiative de Netcetera et IBM. L’offre propose l’infrastructure de base pour les administrations publiques. Des applications privées entrent en action. Ainsi, «Suisse ePolice» une sorte de guichet de commissariat virtuel, utilisera SGC dès son lancement en automne. L’outsourcing et le changement pour les solutions cloud sont «une évolution naturelle» dans l’informatique pour Jens Piesbergen, responsable pour SGC chez Netcetera, une direction que les administrations publiques doivent aussi prendre.

Kommentare

« Plus