Acquisition

L’EPFL héberge un nouveau supercalculateur

| Mise à jour
par bastienb

L’EPFL abrite désormais le BlueGene/Q, dernier né de la gamme de de superordinateurs d’IBM. La nouvelle machine servira notamment à effectuer des recherches sur les systèmes complexes comme le cerveau.

(Quelle: © Alain Herzog / EPFL)
(Quelle: © Alain Herzog / EPFL)

Dernier né de la gamme de superordinateurs d’IBM, le BlueGene/Q a pris place dans les locaux de l’EPFL. Opérationnelle depuis le 28 janvier, la nouvelle machine est mise à disposition des chercheurs de l’EPFL et des universités de Genève (UNIGE) et de Lausanne (UNIL) par le consortium CADMOS (Center for Advanced Modeling Science), un centre de calcul haute performance commun aux trois institutions.

Le nouvel outil sera utilisé pour réaliser des recherches sur les systèmes complexes comme le cerveau, le climat ou encore la surface terrestre. En outre, la médecine devrait également bénéficier du superordinateur pour la recherche sur des maladies comme l’anévrisme cérébral. Doté de 1024 nœuds de calcul, le BlueGene/Q a une puissance de calcul de 172,7 TeraFlop/s, c’est-à-dire qu’il peut faire 172.000 milliard d’opérations par seconde. En outre, il dispose d’un système de stockage de masse de 2,2 PetaBytes. Au-delà de ses performances, la nouvelle machine affiche également un bon bilan énergétique puisqu’il ne consomme que 82,2 kW d’électricité, souligne l’EPFL.

Par cette acquisition, le consortium CADMOS compte également consolider ses connaissances dans le domaine des superordinateurs IBM BlueGene en vue de la prochaine étape «l’échelle exa» qui ne devrait pas arriver avant 2020, indique le communiqué de l'EPFL.

 

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