Polémique

Swico: Openjustitia, oui mais …

| Mise à jour
par bastienb

En fin octobre, le Tribunal fédéral (TF) et sa solution open-source Openjustitia avaient suscité l’ire de certains éditeurs logiciels et de l’UDC. Aujourd’hui, Swico a soutenu le TF en expliquant la particularité des besoins du Tribunal et en indiquant que lors du début du projet, aucune offre commerciale n’était disponible.

Richterhammer und Tastatur. Rechtssicherheit im Internet. Webauktionen. (Quelle: Erwin Wodicka)
Richterhammer und Tastatur. Rechtssicherheit im Internet. Webauktionen. (Quelle: Erwin Wodicka)

En fin octobre, le Tribunal fédéral (TF) et sa solution open-source Openjustitia avaient suscité l’ire de certains éditeurs logiciels et de l’UDC. Aujourd’hui, Swico a soutenu le TF en expliquant la particularité des besoins du Tribunal et en indiquant que lors du début du projet, aucune offre commerciale n’était disponible. «Dans ces circonstances, le développement à l’interne était une option valable» relève l’association dans son communiqué.  Swico observe également que le TF ne concurrence pas l’économie privée car le logiciel est distribué gratuitement sous la licence GNU General Public License Version 3 (GPLv3).

Néanmoins, le défenseur des acteurs de l’économie digitale rappelle bien que l’Etat ne doit pas concurrencer les entreprises privées en développant et commercialisant des produits. Selon l’association, une institution publique ne peut intervenir de la sorte uniquement lorsqu’une solution externe ne peut couvrir le besoin de l’Etat. Swico a établi ainsi quatre conditions cumulatives nécessaires  selon elle pour qu’un acteur public puisse procéder au développement interne de sa propre solution. Celles-ci portent notamment sur l’analyse des risques et des coûts et des avantages avant le début du projet, le controlling et la communication des projets envisagés.

 

 

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