Entreprise 2.0

Entreprises suisses: les outils 2.0 manquent d’intégration

| Mise à jour
par Tania Séverin

Les entreprises suisses sont réceptives aux outils collaboratifs, mais peinent encore à les intégrer correctement.

Selon une étude réalisée par T-Systems et l’institut d’informatique de gestion de l’université de St-Gall, les entreprises suisses de tous secteurs confondus ont commencé leur mutation vers un modèle d’entreprise 2.0. L’étude a été réalisée auprès de dirigeants, responsables IT et experts d’entreprises alémaniques représentant 13 secteurs différents.

Les wikis, les forums, les réseaux sociaux, les blogs, les flux et les messageries instantanées jouissent d’une forte popularité. Les podcasts ainsi que les systèmes d’évaluation et de commentaires sont moins connus. Enfin, les fonctionnalités d’entreprise 2.0 comme les places de marché virtuelles (prediction markets), les combinaisons libres de contenus web (mashups) ainsi que l’indexation libre (social tagging) sont méconnues et peu répandues.

L’étude révèle que les fonctionnalités d’entreprise 2.0 sont avant tout disponibles sous forme d’applications best-of-breed, et de gros efforts d’intégration sont encore nécessaires afin  d’uniformiser les interfaces utilisateurs et les procédures de connexion. Au niveau organisationnel, la plupart des entreprises sondées ont indiqué ne pas avoir de partenaire unique, et elles sont 30% à estimer que leur département de support IT a de la peine à répondre aux nouvelles demandes liées à ces évolutions.

L’étude montre par ailleurs que l’utilisation de ces fonctionnalités est déjà relativement avancée au niveau interne des entreprises, alors qu’elle n’est que peu répandue dans le contact avec la clientèle, les fournisseurs et les partenaires. Priorité numéro un dans l’utilisation des fonctionnalités d’entreprise 2.0: la gestion des connaissances et la collaboration interne. Par conséquent, les départements IT, marketing, relations publiques, la vente, la R&D et le management sont aux avant-postes.

Enfin, plus de 50% des sondés estiment que l’introduction de telles fonctionnalités comporte des atouts culturels et stratégiques et peut engendrer des gains de productivité. En revanche, ils ne sont que 38% à s’attendre à une amélioration de la qualité et 32% à une réduction des coûts.

 

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